mardi 9 septembre 2014

Sarkozy : le roman de son "retour"

A mourir de rire, le sketch du "retour" de Sarkozy dans Le Parisien :
Lien vers Sarkozy - candidat - 09-09-2014




Je cite :

"Ça y est. Si Nicolas Sarkozy a savamment entretenu le suspense durant une partie de l'été sur sa volonté de récupérer la présidence de l'UMP, sa décision, désormais, est prise. Il sera candidat. C'est ce que l'ex-président de la République a confirmé à ses proches et à quelques amis politiques quelques jours après son retour de vacances.

Déterminé, l'ancien chef de l'Etat va donc tenter un come-back périlleux que seul le général de Gaulle a réussi sous la Ve République (dans des circonstances totalement différentes). Car derrière le contrôle du parti se cache évidemment une tout autre ambition : briguer à nouveau l'Elysée en 2017.

Pour sa déclaration de candidature, il veut surprendre [MDR]

Maintenant que les choses sont claires dans son esprit, Sarkozy se donne encore quelques jours avant de replonger dans le grand bain de la politique active. « Il ne se passera rien cette semaine, assure son entourage direct. On ne veut pas réagir dans l'urgence ni se laisser enfermer dans un calendrier prédéterminé. »

Car l'ancien locataire de l'Elysée veut surprendre son monde. [sans rire?] Son retour sur la scène publique pourrait se dérouler en plusieurs étapes. Avec un passage obligé à la télévision, mais pas seulement. Pêle-mêle, ceux qui l'ont croisé ces dernières heures imaginent un message sur son compte Facebook, une tribune dans des journaux de la presse régionale, voire un déplacement sur le terrain. « Vous verrez bien », élude un de ses lieutenants.

Renouer avec les Français

Sur le fond, Nicolas Sarkozy souhaite expliquer les raisons pour lesquelles il se lance à nouveau dans ce challenge compliqué. Car, pour l'ancien président, son dialogue avec les Français s'est interrompu lors de son discours à la Mutualité, le 6 mai 2012, au soir de sa défaite. Sans annoncer formellement son retrait de la vie politique, il avait alors lancé ces phrases ambiguës : « Ma place ne pourra plus être la même. Mon engagement dans la vie de mon pays sera désormais différent. »

Il devra donc justifier son changement de cap.
Et ne pas donner l'impression que son retour est uniquement dicté par la volonté de se défendre face aux juges qui l'assaillent. « De ce point de vue, l'actualité nous sert, reconnaît un de ses partisans. La France se débat dans une crise économique et morale extraordinairement profonde. Le FN n'a jamais été aussi haut. Qui d'autre peut relever le défi ? »

Tout changer, du sol au plafond

Pendant ses congés d'été au cap Nègre et à Bali, Nicolas Sarkozy a beaucoup réfléchi à la nouvelle architecture qu'il mettra sur pied s'il est élu à la tête de l'UMP, le 29 novembre (ce dont personne ne doute). Depuis son retour, il reçoit à tour de bras dans ses bureaux privés de la rue de Miromesnil (Paris VIIIe) : Jean-Pierre Raffarin, Nathalie Kosciusko-Morizet, Laurent Wauquiez, Guillaume Peltier. Il s'est également entretenu récemment avec Alain Juppé et François Baroin.

Conscient des difficultés qui l'attendent, Sarkozy veut tout changer : le nom du parti, l'équipe dirigeante (qu'il souhaite rajeunie), le programme, le prix des cotisations [aboule le fric !].
« L'urgence sera de trouver de l'argent, car l'UMP est criblée de dettes. Nicolas a des idées sur la question. Il va faire le tour des investisseurs », croit savoir un proche. Dans l'idéal, l'ex-locataire de l'Elysée aimerait poursuivre ses conférences rémunérées à l'étranger. Et ne pas délaisser la scène internationale. « Ce sera un sprint de deux ans avant la campagne présidentielle. Il va bouffer l'oxygène », pronostique un ténor de l'UMP. Un peu comme avant, en somme !

Commentaire : grotesque


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