lundi 29 septembre 2014

Petites phrases : cuvée 2014

Arnaud Montebourg : « Je crois à un retour de Nicolas Sarkozy ; mais menotté »,

Hervé Morin : « Au centre, on n’est pas chargé d’être la roue de secours du Titanic »,

Michel Sapin : « Quand on ne va pas assez loin, c’est déjà qu’on va quelque part »,

Roland Dumas : « Les affaires au cul, ça se soigne comme les hémorroïdes »,

Nadine Morano : « On a une recrudescence de violence... Par exemple, le vol des portables à l’arraché, ça n’existait pas avant que les portables existent »,

Thomas Thévenoud : « Je ne suis pas un fraudeur, je suis un contribuable négligent. »

Jérôme Cahuzac : « Pourquoi démissionner quand on est innocent ? »

Pierre de Cossette, d’Europe 1: « A ce rythme, Hollande sera sous les 3% avant le déficit »,

Tanguy Pastureau, de RTL : « Triomphe de la théorie du genre : hier, des centaines de militants ont accueilli une femme, Nathalie Kosciusko-Morizet, en criant Nicolas »,

François Baroin : «Wauquiez c’est le Fou du Puy »,

Charles Beigbeder : « Bertrand Delanoë, c’est Gabegie le magnifique »,

Daniel Cohn-Bendit : « Si Mélenchon était au pouvoir, il mettrait tous les Mélenchon en tôle »,

Jean-Claude Gaudin : « Comme je suis célibataire et que je n’ai pas d’enfants, je ne me suis pas senti vieillir »,

Henri Guaino : « Si Nicolas Sarkozy n’avait pas été là, il n’y aurait plus de démocratie en France, en Europe et dans le monde »,

Jean-Christophe Lagarde : « On change le bocal, mais on garde les mêmes cornichons »,

Sénatoriales du 28 septembre 2014 : 2 élus FN

La moitié des sièges de sénateurs était à pourvoir, dimanche 28 septembre.

La fausse droite, qui avait perdu la majorité au Sénat en 2011 au profit de la gauche, a récupéré la majorité, même si l'ampleur de la victoire est plus mesurée qu'escomptée.

Au total, l'UMP et les gaucho-centristes de l'UDI disposent ensemble d'une majorité d'une quinzaine de sièges.

  • Le FN a 2 élus.
  • L'UMP a remporté 23 sièges et en a perdu 11 (bilan +12), soit 145 sénateurs
  • L'UDI a remporté 8 sièges et perdu 2 (bilan +6), soit 38 sénateurs
  • Le PS a remporté 8 sièges mais en perd 23 (bilan -15), soit reste 113 sièges
  • Le groupe RDSE a perdu 7 sièges, reste 12 sièges
  • Le PCF a perdu 3 sièges, reste 18 sièges
  • EELV reste stable avec 10 sièges.

Groupes avant le nouveau vote

Le nouveau Sénat après le vote de dimanche 28 sept 2014

Bilan des sièges gagnés et perdus


Si le FN n'obtient que deux élus, il faut souligner que le parti réalise des scores bien au-delà de ce qu'il pouvait espérer. En tout, le FN réunit 3 972 suffrages de la part des grands électeurs, alors même qu'il ne disposait que d'un millier de voix acquises. Il quadruple donc son réservoir théorique de voix.

Dans le Var, le FN disposait de 215 grands électeurs. David Rachline a recueilli 401 voix. Dans les Bouches-du-Rhône, Stéphane Ravier pouvait compter sur 210 grands électeurs, selon le décompte du FN. Il devient sénateur avec 431 voix.

La même chose s'est passée dans les départements où le FN n'a pas eu d'élus. Par exemple, dans l'Ain, le parti avait trois grands électeurs. Il recueille 68 voix. Dans l'Aisne, il y avait 37 grands électeurs FN, pour un résultat de 167 suffrages. Dans le Vaucluse, le FN disposait de 90 grands électeurs. Il recueille 127 voix.

Analyse critique de l'économie de l'Allemagne

Le mirage économique allemand

Article intéressant publié ici
http://www.project-syndicate.org/commentary/philippe-legrain-pokes-large-holes-in-the-myth-of-german-success/french

LONDRES – Depuis 60 ans, les gouvernements allemands successifs ont cherché à toujours plus européaniser l’Allemagne. Or, aujourd’hui, l'administration de la chancelière Angela Merkel veut remodeler les économies européennes à l'image de l'Allemagne. C'est une idée imprudente sur le plan politique et dangereuse au niveau économique.
Loin d'être l'économie la plus réussie de l'Europe – comme le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, et d'autres s’en vantent – l’économie allemande est dysfonctionnelle.

Bien sûr, l'Allemagne a ses points forts : des entreprises de renommée mondiale, un faible taux de chômage [commentaire: avec beaucoup de contrats à temps partiel] et une excellente note de crédit. Mais elle connaît aussi une stagnation des salaires [commentaire: en réalité, il s'agit même d'une baisse de 10 à 15%], des banques en faillite, une insuffisance des investissements, des gains de productivité faibles, une démographie maussade et une croissance anémique de la production. Son modèle économique protectionniste – qui consiste à tailler dans les salaires pour subventionner les exportations – ne doit pas servir d'exemple à suivre pour le reste de la zone euro.

L'économie allemande s'est contractée au deuxième trimestre de l'année 2014 et a connu une croissance d'à peine 3,6% depuis la crise financière mondiale de 2008 – un peu plus que la France et le Royaume-Uni, mais moins de la moitié du taux de la Suède, de la Suisse et des Etats-Unis. Depuis 2000, la croissance du PIB n’a été en moyenne que de 1,1% par an, ce qui classe le pays à la treizième place sur les 18 pays membres de la zone euro.

Décriée comme « l'homme malade de l'Europe » lorsque l'euro a été lancé en 1999, l'Allemagne a répondu non pas en stimulant le dynamisme, mais en réduisant les coûts [commentaire: en réduisant les salaires, concrètement]. L’investissement a chuté de 22,3% du PIB en 2000 à 17% en 2013. L’infrastructure, comme les routes, les ponts et même le canal de Kiel, est en ruine après des années de négligence. Le système d'éducation est grinçant : le nombre de nouveaux apprentis est au niveau le plus bas depuis la réunification, le pays a moins de jeunes diplômés (29%) que la Grèce (34%) et ses meilleures universités peinent à se hisser parmi les meilleures 50 universités au monde.

Entravée par un sous-investissement, l'économie arthritique de l'Allemagne a du mal à s'adapter. Malgré les réformes du marché du travail de l'ancien chancelier Gerhard Schröder, il est plus difficile de licencier un employé permanent en Allemagne que partout ailleurs dans l'OCDE. L’Allemagne languit à la 111e place au niveau mondial pour la facilité à créer une entreprise, selon le classement Doing Business de la Banque mondiale. Ses plus grandes entreprises sont vieilles et n’innovent plus guère ; le pays n’a produit pas d'équivalent de Google ou Facebook. Le secteur des services est particulièrement rigide.
Le gouvernement a présenté moins de réformes favorables à la croissance au cours des sept dernières années que n'importe quelle autre économie avancée, selon l'OCDE. La moyenne de croissance annuelle de la productivité au cours de la dernière décennie, ne s’établissant qu’à un faible 0,9%, a même été plus lente que celle du Portugal.

Le poids de la stagnation a été supporté par les travailleurs allemands. Bien que leur productivité ait augmenté de 17,8% au cours des 15 dernières années, leur rémunération réelle est aujourd'hui moindre qu’en 1999, lorsqu’un accord tripartite entre le gouvernement, les entreprises et les syndicats a plafonné les salaires. Les propriétaires d'entreprise peuvent se réjouir, mais la suppression des salaires nuit aux perspectives à plus long terme de l'économie en décourageant les travailleurs à améliorer leurs compétences, ainsi que les entreprises à investir dans une production à plus forte valeur.

La compression des salaires sape la demande intérieure, tout en subventionnant les exportations, sur lesquelles la croissance de l'Allemagne est basée. L'euro, qui est sans aucun doute beaucoup plus faible que le mark n’aurait été, a également contribué à cette situation, en réduisant les prix des produits allemands et en empêchant la France et l'Italie de recourir à une dépréciation de la monnaie. Jusqu’il y a peu, l'euro a également généré une augmentation rapide de la demande extérieure en Europe méridionale, tandis que le développement industriel effréné de la Chine a augmenté la demande pour les exportations traditionnelles de l'Allemagne.

Cependant, aujourd'hui, alors que les pays du sud de l'Europe sont déprimés et que l'économie de la Chine croît moins vite et se détourne des dépenses d'investissement, la machine à exporter allemande a ralenti. Sa part dans les exportations mondiales est passée de 9,1% en 2007 à 8% en 2013 – aussi bas que durant l'ère de « l'homme malade », lorsque l'Allemagne était aux prises avec la réunification. Parce que les voitures et les autres exportations « made in Germany » contiennent maintenant de nombreuses pièces produites en Europe centrale et orientale, la part de l'Allemagne dans les exportations mondiales n’a jamais été aussi basse en termes de valeur ajoutée.

Les décideurs politiques allemands se targuent du vaste excédent du compte courant du pays - 197 milliards d’euros (262 milliards de dollars) en juin 2014 – le considérant comme un signe de la compétitivité supérieure de l'Allemagne. Pourquoi, dès lors, les entreprises ne veulent-elles pas investir davantage dans le pays?

Les excédents extérieurs sont en fait symptomatiques d'une économie en difficulté. La stagnation des salaires augmente les excédents des sociétés, tandis que la réduction des dépenses, le secteur des services étouffé et les start-ups qui peinent à décoller suppriment l'investissement intérieur, le surplus d’épargne qui en résulte étant souvent dilapidé l'étranger. L'institut DIW basé à Berlin calcule que, entre 2006 et 2012, la valeur de portefeuille des avoirs étrangers de l'Allemagne a diminué de 600 milliards d’euros, soit 22% du PIB.

Pire encore, au lieu de représenter un « ancrage de stabilité » pour la zone euro, comme Schäuble l’affirme, Allemagne propage de l’instabilité. La mauvaise approche de ses banques consistant à prêter leurs excédents d'épargne a formé des bulles sur les prix des actifs au cours de la période qui a précédé la crise financière, et a imposé une déflation de la dette depuis lors.

L'Allemagne n'est pas non plus un « moteur de croissance » pour la zone euro. En fait, la faiblesse de sa demande intérieure a ralenti la croissance au-delà de ses frontières. En conséquence, les banques et les contribuables allemands sont moins susceptibles de récupérer leurs créances douteuses détenues dans les pays du sud de l'Europe.

Quand on voit combien la compression des salaires a été néfaste pour l'économie de l'Allemagne, imposer des réductions de salaires au reste de la zone euro serait catastrophique. Les coupes dans les revenus dépriment les dépenses intérieures et rendent les dettes encore moins gérables.

Etant donné la faiblesse de la demande mondiale, la zone euro dans son ensemble ne peut pas compter sur les exportations pour se développer et rembourser ses dettes.

Pour les économies en difficulté du sud de l’Europe, dont les exportations traditionnelles ont été affaiblies par la concurrence chinoise et turque, la solution consiste à investir dans le déplacement vers le haut de la chaîne de valeur grâce à la production de nouveaux et de meilleurs produits. [commentaire: et si on arrêtait la mise en concurrence généralisée sans protection?]

L'économie allemande a besoin d'une révision. Les décideurs politiques devraient se concentrer sur le renforcement de la productivité, et non de la « compétitivité », en payant les travailleurs ce qu’ils méritent. Le gouvernement devrait profiter des taux d'intérêt proches de zéro pour investir, et encourager les entreprises – en particulier les start-ups – à faire de même. Enfin, l'Allemagne devrait accueillir davantage de jeunes immigrés dynamiques pour enrayer son déclin démographique.
Ce serait un meilleur modèle économique pour l'Allemagne… Qui montrerait le bon exemple pour le reste de l'Europe.

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jeudi 18 septembre 2014

Perte de souveraineté et mise en esclavage bancaire pour dettes

« Donnez moi le droit d’émettre et de contrôler l’argent d’une Nation, et alors peu m’importe qui fait ses lois » – Mayer Amschel Rothschild (1744-1812)

Méthode pas-à-pas pour aboutir à un asservissement complet :

  1. Infiltrer un banquier (Pompidou - Rothschild) auprès de ceux qui gouvernent le pays (De Gaulle), pour qu’il devienne premier ministre (1962),
  2. Eliminer ceux qui gouvernent (De Gaulle) avec une révolution (mai 1968),
  3. Faire élire le banquier (Pompidou) à la tête du pays (1969),
  4. Faire voter en cachette une loi privant le pays du droit de créer sa propre monnaie (1973), et l'obligeant ainsi à emprunter auprès des banques et des investisseurs internationaux,
  5. Attendre que les politiques dépensent plus que l’Etat n’encaisse (1973 – 1998), ou favoriser l'endettement et la dépense,
  6. Créer une banque supranationale indépendante (BCE) battant sa propre monnaie (1998). S’il le faut enfumer les électeurs avec un bel idéal (l’Europe) pour masquer l'opération, 
  7. Attendre que les politiques dépensent plus que l’Etat n’encaisse (1998 – 2012), ou favoriser l'endettement et la dépense, 
  8. Nommer un ancien banquier (Mario Draghi – Goldman Sachs) à la tête de la banque supranationale BCE (2011), 
  9. Attendre que les Etats soient en quasi-faillite. Favoriser crises économiques, et quelques guerres inopportunes mais ruineuses, 
  10. Mettre le pays sous tutelle du FMI,
  11. Ponctionner à volonté sur l'épargne pour enrichir les banques. Le tour est joué.


Les gagnants: Les propriétaires de Rothschild, Goldman Sachs & Cie
Les perdants: Le peuple
Les complices: Les politiques et les médias

La Suite

Laisser les politiques et les médias expliquer aux citoyens pourquoi il n’y a pas d’autre choix que de les tondre (les citoyens),
Adopter si possible un discours rationnel (y a plus d’argent) et proposer un faux choix: soit on augmente les impôts, soit on diminue les prestations (sécu, retraite, enseignement, etc.)
Prétexter une crise pour faire les 2 (augmenter les impôts ET diminuer les prestations)
Vendre les bijoux de famille (transport, énergie, immobilier) aux multinationales
Mettre au pouvoir des gens non élus par le peuple, comme en Italie (Mario Monti)

Epilogue : à lire

Rougeyron : Enquête sur la loi du 3 janvier 1973 

mardi 16 septembre 2014

LMPT La Machine à Perdre Tout

Quelques photos pour célébrer La Machine à Perdre Tout :

ça commence comme ça avec Putride Barjot

La "caution morale" de La Machine à Perdre Tout

Dommage pour elle...


La "caution morale" de La Machine à Perdre Tout (Le Retour)

La fin de la décadence : ce qu'on attend de la vraie Droite

2017 : le mariage pour tous est loin d’être la seule abrogation qu’on exige.

15 septembre 2014 par Vivien Hoch
Lien vers l'article original

Ces derniers jours, une polémique est montée autour de Nicolas Sarkozy, qui aurait affirmé que le mariage pour tous n’était plus un sujet pour lui et que la loi Taubira ne pourrait pas être abrogée si la droite revenait au pouvoir.
Mais la question, la vraie question politique, est-elle bien là, comme voudrait l’entendre certains ? Évidemment que non. Les enjeux vont bien au-delà du simple « mariage pour tous ».

La question n’est pas : Faut-il abolir le « mariage pour tous », mais bien : qui mettra à terme à la décadence complète, morale et financière, de ce pays ? 

Seulement quelques homosexuels militants ont fait acte de présence à la mairie, devant la « Marianne femenisée » de la République.

Ce que l’on demande, et même exige, d’un candidat de droite, c’est qu’il se prononce sur les thématiques les plus urgentes aujourd’hui : mettre un terme au collectivisme général de la société, au règne des syndicats, des loges, des « avantages sociaux » réservés à certaines classes de fonctionnaires, au financement public massif des officines idéologiques (LGBTQ, faux anti-racistes, médias d’ultra-gauche, artistes décadents, etc.) mais aussi permettre enfin aux entreprises de se construire sans être suffoquées d’impôts et de taxes en tout genre, aux familles de vivre dignement sans subir la propagande nihiliste de la tromperie (Gleeden), de la frivolité (télé-réalité) et de l’endoctrinement idéologique des enfants (gender)  ; et surtout, mettre un terme à l’immigration massive et à l’islamisation rampante du pays. 
C’est cela qu’on demande, et même exige, d’un candidat de droite.

La question du mariage pour tous n’est malheureusement qu’une « question annexe », la simple surface d’un immense abîme de perdition. Beaucoup l’ont compris. La plupart des glorieux manifestants des « mois sombres de la république » ne manifestaient pas (seulement) contre le mariage pour tous. Ils manifestaient contre le nihilisme économique et moral qui se manifeste, avec une hargne de plus en plus violente, chaque jour qui passe en France et en Europe. Quand on voit les « grands » partis européens recevoir à Bruxelles, avec une joie toute nihiliste, des mutants comme Conchita Wurst, la farce commence à devenir tellement grossière que tout un chacun est apte à comprendre les enjeux et les causes. Quand on apprend, par la bouche d’un « des plus grand subversif » du pouvoir que « c’est une immense chance pour la France d’être le premier pays musulman d’Europe » (Edwy Plenel), on commence à se poser des questions plutôt radicales sur le devenir politique de la France, en particulier, et de l’Occident, en général.

Il est vrai que sur toutes ces questions, un politique « de droite » comme Nicolas Sarkozy n’a pas brillé par sa résistance acharnée.
Qu’on ne fasse pas trop de plans sur la comète avec ce type ; ses dernières sorties avec NKM ou, plus récemment, avec BHL, ne donnent pas le ton de ce qu’il nous faut. Tant pis. À nous de prendre les choses en main. Dans les urnes ou… dans la rue.

Vivien Hoch

samedi 13 septembre 2014

UMP LMPT vers l'abandon de toute lutte réelle

Déclaration 1 : Juppé dans le magazine pro-UMP Valeurs Actuelles le 11 sept 2014 :

VA: Certains, comme Henri Guaino, Laurent Wauquiez ou Rachida Dati, ont pris leurs distances avec la ligne de l’UMP.
Juppé : Il s’agissait de points de vue personnels qui ne correspondaient pas à la ligne du mouvement. Permettez-moi d’en rappeler l’essentiel : l’attachement à la construction européenne fait partie de l’ADN de l’UMP, et nous combattons ceux qui veulent la démolir ; l’Union européenne doit changer pour reconquérir le coeur des Européens : produire moins de normes et investir davantage dans l’innovation pour l’emploi. Enfin, autour du noyau central de la zone euro, il faut plus de souplesse pour les États qui veulent aller moins loin.

VA: Même question au sujet des thèmes “sociétaux”. L’UMP s’engage aujourd’hui à réécrire la loi Taubira sur le “mariage pour tous”, mais ce n’est pas votre position.
Juppé : Je crois qu’il s’agit d’un acquis, qui a été intégré par la société française. Je pense que des sauts sont faits dans l’évolution des moeurs et ne sont pas réversibles. Je ne vais pas rappeler tout ce qui s’est passé dans les années 1975 et 1976, lorsque certains ont dit qu’on remettrait en cause l’IVG. On ne l’a pas fait… Soyons réalistes : on ne va pas “démarier” des couples légalement unis ! Cela dit, n’en rajoutons pas. Rouvrir le débat sur la PMA et la GPA serait irresponsable.

Lien vers la déclaration de Juppé sur le mariage-tous = un acquis

Déclaration 2 : Ludovine de la Rochère le 13 sept 2014 :

Pour sa deuxième université d'été ce samedi, le mouvement a choisi de se consacrer aux questions de filiation et de genre. Peu croient encore à l'abrogation de la loi sur le mariage homosexuel d'ici 2017, pas même les politiques de "droite" (comprendre UMP).

300 à 350 militants, selon les organisateurs, débattront sur le thème suivant: "Genre, PMA, GPA, le changement de civilisation, c'est toujours maintenant." Une caricature du slogan de campagne de François Hollande qui sonne presque comme un aveu: la question du mariage des couples homosexuels est évacuée, au moins pour le moment.
La loi Taubira a été adoptée il y a maintenant plus d'un an et 7000 unions entre personnes de même sexe ont déja été célébrées en 2013.
"Hollande ne va pas revenir en arrière. On verra ensuite avec le changement de majorité. Il faut maintenant qu'on s'attaque aux conséquences de la loi", fait valoir à L'Express, Ludovine de La Rochère, présidente de la Manif pour tous.
Ne craint-elle pas que plus personne ne veuille revenir dessus en 2017?
"Oui je le crains, il faudrait être fou pour dire que la loi sera abrogée telle ou telle année", reconnaît-elle.
Si cette mère de famille de 43 ans jure qu'elle n'abandonne pas la lutte, elle sait que le soutien politique est essentiel, elle qui rencontre toujours députés et sénateurs. 
Or à l'UMP, principal parti d'opposition, rares sont ceux qui promettent encore une abrogation aujourd'hui. 
Il n'y a guère qu'Hervé Mariton et Laurent Wauquiez parmi les ténors. 
Du côté des présidentiables, Le Nouvel Obs vient de révéler que Nicolas Sarkozy "s'en fout" du sujet et qu'il ne reviendra pas sur la loi. François Fillon et Alain Juppé l'ont également dit dans les mois précédents.

La pédagogie du renoncement à la sauce UMP-LMPT

"En toute franchise, je n'y crois plus. Les politiques se foutent de notre gueule", peste Damien, 21 ans, militant depuis la création du mouvement.
"Ce n'est pas vraiment le mariage homosexuel qui pose souci aujourd'hui. C'est vrai qu'on se focalise maintenant davantage sur la filiation. Il y a eu une sorte de digestion", observe aussi Yann, un ancien habitué des manifestations.
"C'est une erreur liée à des convictions religieuses et dépassées. Mais tout ça s'est essouflé depuis le passage de la loi, les gens ont très majoritairement compris que c'est un acquis de société", note celle qui s'est maintenant lancé dans la défense des Chrétiens d'Irak.
Pour la première fois depuis l'éviction de Frigide Barjot de la Manif pour tous, le mouvement commence à s'ouvrir à l'hypothèse d'une union civile pour les couples homosexuels qui se substituerait au mariage. [une trahison totale !!]
Avec les mêmes droits donc, mais un nom différent. C'est pourtant la cause du litige entre l'ex-égérie, qui a fondé son propre mouvement depuis, et les dirigeants actuels.
"On travaille à l'élaboration d'une alternative susceptible de convenir à la société. Il n'est pas question d'être rétrograde et de casser les mariages et adoptions déjà existantes", confie Ludovine de La Rochère.
Une position quelque peu infléchie par rapport à ses déclarations l'an dernier où elle parlait d'un "non-sujet". La présidente du mouvement précise néanmoins: "le mariage en tant que tel, c'est pour fonder une famille. Or, les personnes de même sexe ne peuvent pas avoir d'enfants."
Reste que cette alternative, en plus d'être contestable juridiquement, risque d'être impopulaire. Car cela créerait deux statuts: les couples déjà mariés en cinq ans et ceux qui seront "unis civilement." Sans compter ceux qui s'offusqueront contre "un mariage bas de gamme."
En attendant de trouver la solution de ce casse-tête, la Manif pour tous organise une nouvelle manifestation le 5 octobre contre "la marchandisation de l'être humain." Là encore, il s'agit avant tout d'exiger le retrait de la circulaire Taubira sur les enfants nés par GPA à l'étranger, et plus vraiment la loi Taubira sur le mariage homosexuel. Une demande moins ambitieuse et plus réaliste.

Lien vers La-manif-pour-tous-commencerait-elle-à-accepter-le-mariage-bonobo

Déclaration 3 : Sarkozy


L'union civile, l'autre nom du mariage bonobo

Les Français sont-ils minables ou sans-dents?

On se rappelle ce que pense Hollande des Français :


Le point de vue de Hollande


Se rappelle-t-on ce que pense Carla Bruni :

"Je ne suis pas du tout Française, j'ai un passeport italien"

Les Français ? "Ils sont minables ! Toujours de mauvaise humeur. Tout le contraire des Italiens !" Paris ? "Une ville affreusement polluée, un centre-ville insupportable", 
lâche celle qui "habite à la lisière de la capitale parce que c'est le seul endroit où existent des espaces verts". En revanche, elle plébiscite 
Londres "une ville magnifique où l'on ne sent pas la pollution, il y a tellement de parcs..." 
Le reste est à l'avenant. "Je ne suis pas du tout Française, insiste la chanteuse. Je n'ai pas de passeport français, j'ai un passeport italien. J'aime le tempérament des Italiens et la gastronomie italienne."



Adhésion générale aux idées du Front National

Nouveau sondage qui montre les avancées spectaculaires de l'adhésion aux idées du FN :


Progrès massif entre +11 et +27


Progrès vers la sortie de l'Euro

Les Français n'ont pas encore compris que l'Euro tue l'économie française et pourquoi il est urgent d'en sortir. Cela doit désormais être notre plan d'action prioritaire au Front National.


Rentrée de Sarkozy : séance de théâtre avec BHL

Acte 1 : Après avoir insulté les défenseurs du mariage et de la famille, il y a une semaine,


Sarkozy, partisan de l'union civile, l'autre nom du mariage bonobo



Acte 2 : Après avoir proposé que l'UMP et l'UDI fusionnent :

Lien vers : Sarkozy-veut-fusionner UMP et UDI


L'UDI dit non à la fusion avec l'UMP



Acte 3 : Sarkozy va voir une séance de théâtre organisée par le criminel BHL :

Sarkozy, BHL, Juppé, etc.


Ce qui reste de notre politique étrangère

Le nabot et son agence de com

Le nabot, son agence de com et BHL




Manif LMPT : les incohérences vis-à-vis de l'Européisme

La construction européenne pro-gender pro-PMA-GPA

Curieusement, les manifs LMPT arborent des drapeaux "européens", alors que l’Europe de Bruxelles ne fait que propager et aggraver les problèmes, au lieu de les résoudre.


Drapeaux européeistes dans les LMPT

Voici un aperçu de l’approche de l’humanité et de la vie promue par l’Europe actuelle, en date du 8 janvier 2014 :

« [...] visant à promouvoir et garantir le respect de tous les droits fondamentaux des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres et intersexuées (LGBTI) adoptées par le Conseil de l'Union européenne lors de sa réunion du 24 juin 2013, [...] La commission des droits de la femme [sic] et de l'égalité des genres [...] :
souligne qu'il est nécessaire de respecter et de garantir le principe de l'égalité entre les personnes, indépendamment du sexe, de l'identité de genre et de l'expression du genre, [...] ou de l'orientation sexuelle »

(Réf: http://www.europarl.europa.eu/sides/getDoc.do?type=REPORT&reference=A7-2014-0009&language=FR&mode=XML)


Non au pseudo-drapeau européiste :

Lien vers un entretien avec Sylvain Baron ce-citoyen-qui-decroche-les-drapeaux-de-l-union-européenne


Voile niqab intégral à Courbevoie : pétition pour demander l'application de la loi

Depuis plusieurs semaines, de nombreuses femmes (?) en voile niqab intégral noir déambulent dans le quartier Charras à Courbevoie.
Certaines ont même entrepris de s'accaparer le parc de jeux dit de Freudenstadt, où elles occupent les bancs en toute impunité.


De nombreuses personnes déambulent en voile niqab intégral

Rappel de la loi, votée par l'UMP de Sarkozy en 2011, après deux ans de tambour et tamtam publicitaire :

"La dissimulation du visage dans l'espace public est interdite à compter du 11 avril 2011 sur l'ensemble du territoire de la République".
"Cette infraction est constituée dès lors qu'une personne porte une tenue destinée à dissimuler son visage et qu'elle se trouve dans l'espace public ; ces deux conditions sont nécessaires et suffisantes".

Le 09 août 2014, le commissariat a refusé d'intervenir pour verbaliser les contrevenants : ils ont ordre de ne rien faire et s'énervent si on leur demande de faire appliquer la loi.
En conséquence, nous avons écrit au député-maire UMP de Courbevoie (Kossowski).

Lien vers la Lettre écrite au maire de Courbevoie

Lors du comité de quartier de jeudi soir, le 11 septembre 2014, une habitante a soulevé spontanément la question des voiles niqab intégral qui prolifèrent.
En réaction, ce samedi matin, nous avons engagé une nouvelle action, visant à recueillir le sentiment des habitants du quartier sur cette question.
Nous proposons une pétition dans le but d'obliger le maire (UMP) et le commissariat à appliquer la loi, qui interdit le voile niqab intégral.

Nous avons pu constater un ras-le-bol très réel des habitants, qui débordent largement les clivages politiques depuis les centristes jusqu'à la droite nationale.
Certains se font même insulter quand ils ou elles promènent leur chien dans le parc, quand le troupeau de sacs noirs est installé sur les bancs.

Plusieurs dizaines de personnes ont signé la pétition entre 10 et 12h.
C'est une première phase.


Action auprès des habitants du quartier Charras (13/09/14)

Action auprès des habitants du quartier Charras (13/09/14)

ONLR. On ne lâche rien.

Nous vous tiendrons au courant de la suite de ces actions.




vendredi 12 septembre 2014

Insécurité à Suresnes (92) : Manifestation le 13 sept 2014

RDV samedi 13 septembre 2014 de 10h à midi devant la mairie de Suresnes (92).
Tram T2 station Suresnes/Longchamp

Dites non au laxisme officiel.

Lien vers la déclaration de Laurent Salles, élu FN-RBM de Suresnes


Laurent Salles, élu à Suresnes

A gauche toute : Sarkozy veut fusionner UDI et UMP

A gauche toute !!

Conscient qu'il ne pourra pas gagner sur une ligne vraiment de droite, Sarkozy veut fusionner UDI et UMP pour essayer de gagner à gauche.

Rapport de force actuel :

Rapport de force politique entre UMP et UDI


Rappel des élus aux Européennes de mai2014 :


L'UMP est de plus en plus à gauche


Conchita Saucisse va chanter au Parlement Européen

Vous en avez rêvé :
Conchita Saucisse Wurst, égérie du gender, va chanter au Parlement Européen le 8 octobre 2014.


Conchito Saucisse Wurst 




La théorie du gender


Conchito Wurst ou la saucisse gender certifiée LGBT

Il est tout à fait vain et sot de croire que l’Europe de Bruxelles pourrait nous protéger de quoi que ce soit en matière économique, militaire, migratoire, sociale, etc. Car sur tous ces sujets elle propage et aggrave les problèmes, au lieu de les résoudre.
Voici un aperçu de l’approche de l’humanité et de la vie promue par l’Europe actuelle, en date du 8 janvier 2014 :

« [...] visant à promouvoir et garantir le respect de tous les droits fondamentaux des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres et intersexuées (LGBTI) adoptées par le Conseil de l'Union européenne lors de sa réunion du 24 juin 2013, [...] La commission des droits de la femme [sic] et de l'égalité des genres [...] :

  • souligne qu'il est nécessaire de respecter et de garantir le principe de l'égalité entre les personnes, indépendamment du sexe, de l'identité de genre et de l'expression du genre, [...] ou de l'orientation sexuelle »


(Réf: http://www.europarl.europa.eu/sides/getDoc.do?type=REPORT&reference=A7-2014-0009&language=FR&mode=XML)

Maintenant que les Français et les peuples se rebellent, ils ont décidé de mentir et de cacher ce qu'ils font et ce qu'ils veulent faire.

L'atroce Belkacem : "La théorie du genre, ça n'existe pas."

Union Européenne : l'imposture de la subsidiarité et l'abandon de souveraineté

Déclaration d'Aymeric Chauprade, tête de liste en Ile de France :

La construction européenne s’est fondée, à l’insu de beaucoup, sur des transferts progressifs de souveraineté nationale.

Loin d’être la communauté de nations libres promue avec brio lors du référendum de Maastricht, elle s’est substituée en entité omnipotente, de manière totalement inédite dans l’histoire de l’humanité. 
Ni nation, ni empire dans l’ordre de la philosophie politique et du droit constitutionnel, elle est un monstre-broyeur de souveraineté nationale qui paralyse et rend impuissante toute nation qui ne se soumet pas à son projet. 
Vice de forme ou vice de fond ? Simple mécanisme à posteriori ou postulat de base ? Les vices sont à la fois de fond et de forme, la forme étant au service du fond. Quoi qu’il en soit, vice de fond et vice de forme se retrouvent dans la définition même du principe de subsidiarité.

On sait que la construction européenne a été initiée par la chrétienté sur le principe de subsidiarité, élément essentiel de la politique classique. Ce principe de subsidiarité a été rappelé à maintes reprises par l’Eglise au XXème siècle pour contrer l’étatisme grandissant des systèmes totalitaires et des Etats providence. Pour Pie XI :

« de même qu’on ne peut enlever aux particuliers, pour les transférer à la communauté, les attributions dont ils sont capables de s’acquitter de leur seule initiative et par leurs propres moyens, ainsi ce serait commettre une injustice en même temps que troubler d’une manière très dommageable l’ordre social, que de retirer aux groupements d’ordre inférieur, pour les confier à une collectivité plus vaste et d’un rang plus élevé, les fonctions qu’ils sont en mesure de remplir eux-mêmes. L’objet naturel de toute intervention en matière sociale est d’aider les membres du corps social et non pas de les détruire ni de les absorber. »

La subsidiarité privilégie intrinsèquement la liberté d’initiative des individus et des communautés (famille, entreprise, commune, nation) et leur capacité à assumer elles-mêmes leurs responsabilités. 

Cette subsidiarité protectrice de la souveraineté et de la liberté est chaque jour bafouée : le programme de l’ABCD de l’égalité en est une magnifique illustration… Alors que l’Education nationale, téléguidée par LGBT et autres lubies parties du ministère des droits des femmes, tente de nous imposer une emprise idéologico-éducative, il n’en reste pas moins que les parents restent les premiers responsables de l’éducation de leurs enfants, l’école n’étant que subsidium (aide) et son intervention subsidiaire. Imposer une éducation sexuelle scolaire, orientée qui plus est, revient bien à enlever aux parents leurs responsabilités élémentaires pour les transférer à l’Education nationale, alors même qu’ils ne sont pas dans l’incapacité de le faire… 

L’intervention n’est donc ni légitime, ni conforme et de fait, pour reprendre l’expression de Pie XI, « trouble d’une manière très dommageable l’ordre social » …

***

En pourtant, le traité de Maastricht 1992 prétendait qu'il fallait prendre les décisions au plus près des citoyens !

Chauprade : fondamentaux pour une politique étrangère (UDT FNJ)

Conférence de A. Chauprade devant le FNJ :


Lien vers la conférence de Chaupraude (sept 2014)

Lien vers Une réponse aux critiques mono-causales des Soraliens

Un grand merci aux électeurs et une rétrospective de la campagne pour les élections européennes de mai 2014.

Lien vers la vidéo de Chauprade en mai 2014
Déclaration de Marine Le Pen pour les Européennes de mai 2014
Lien vers le Discours d'Aymeric Chauprade - 13 Mai 2014 - Le Chesnay


Auto-portrait de Aymeric Chauprade

Tête de liste Front National pour les Européennes du 25 mai 2014.
Aymeric Chauprade est né le 13 janvier 1969, marié et père de 4 enfants. Il est écrivain, politologue et géopoliticien français. Élève et disciple de François Thual, il se rattache comme lui au courant réaliste.
En décembre 2013, il fait savoir qu'il se présente comme tête de liste du Front national en Île-de-France aux élections européennes du 25 mai 2014.

Lien vers une vidéo où A. Chauprade se présente

jeudi 11 septembre 2014

La Hongrie fait la chasse aux ONG politisées

La Hongrie met au jour d’étranges manigances

La police hongroise a investi et perquisitionné lundi (07 sept 2014) les locaux de deux ONG, Okotars et Demnet, d’origine norvégienne, soupçonnées de « détournement de fonds » et d’« activités financières non autorisées ».
Cela s’inscrit dans le cadre d’un mouvement de vérification des activités de 58 ONG opérant en Hongrie et que le gouvernement soupçonne de servir de relais de financement étranger des opposants.

Naturellement, la Norvège juge « inacceptables » les perquisitions, qu’elle qualifie de « harcèlement » d’organisations civiles.
Les ONG mises en cause sont censées distribuer des subventions de Norway Grants (« Subventions de Norvège », dépendant du ministère norvégien des Affaires étrangères) dans les pays les moins développés de l’UE. Dans le cadre d’un accord entre l’UE, la Norvège, le Lichtenstein et l’Islande.

Bref, ces pays qui ne veulent pas faire partie de l’UE distribuent généreusement, par pure philanthropie (!), de l’argent aux pays les plus pauvres de l’UE.

Ah oui, les financements vont, « entre autres », à des organismes de défense des « droits civiques » et de la « transparence ». Par exemple, en Hongrie, à Transparency International (une ONG d'origine allemande spécialisée dans la lutte contre la corruption des institutions gouvernementales), à l’Union hongroise des libertés civiles (qui est ouvertement un lobby anti-gouvernemental et de culture de mort), et à un « portail de journalisme d’investigation », atlatszo.hu, qui se présente en réalité comme « la première ONG hongroise de surveillance ».

Cet été, Viktor Orban avait déclaré que des ONG recevaient des financements de l’étranger et qu’elles étaient des agents de puissances étrangères : « Nous n’avons pas affaire à des membres de la société civile, avait-il dit, mais à des militants politiques payés qui cherchent à aider des intérêts étrangers ici. »

Dans le même temps, le ministre norvégien des Affaires étrangères avait appelé l’UE à agir et s’était dit « perplexe et déçu que la réponse de l’UE fasse largement défaut ».

Or le chef de cabinet de Viktor Orban, Janos Lazar, a déclaré hier que la Hongrie, qui n’a rien à se reprocher, allait précisément demander à Bruxelles de régler le différend : « Nous devons probablement nous tourner vers la Commission européenne et lui demander de le résoudre. »

Lien vers l'article La-Hongrie-met-au-jour-d'étranges-manigances

L'UMPS invente l'immigration rétro-active !

Derrière le projet de loi sur le vieillissement de la population examiné depuis mardi 09 septembre 2014 par les députés, se cache une nouvelle mesure immigrationniste.

Un amendement, ajouté au texte en commission, propose la création d’un nouveau cas d’acquisition de la nationalité française pour les étrangers âgés de 65 ans au moins, ascendants (c’est-à-dire parents, ou pourquoi pas grands-parents ?) de Français et habitant en France depuis au moins 25 ans.

Concrètement, cela signifie donc qu’un étranger venu en France avant 1989, âgé de 65 ans ou plus, et dont les enfants ou petits-enfants ont acquis la nationalité française (par le droit du sol par exemple), pourra réclamer à son tour la nationalité française. Et bien sûr tous les droits et toutes les aides sociales y étant liés…

Il s’agit d’un bouleversement juridique fondamental qu’on ne peut passer sous silence. La norme veut que soient Français ceux dont les parents sont Français : avec ce texte ce sont ceux dont les enfants, ou petits-enfants, sont Français qui pourront « devenir » Français ! Cette mesure pourrait concerner plusieurs centaines de milliers de personnes.

Après l’augmentation du nombre de régularisations de clandestins (+ 50% par rapport à 2012) et de naturalisations (objectif de 100 000 naturalisations annuelles fixé par Manuel Valls), c’est donc une nouvelle attaque en règle contre la nationalité (et donc l’identité et la citoyenneté) françaises.

Avec de telles mesures le gouvernement n’aura même plus besoin d’instaurer le droit de vote des étrangers : ils seront bientôt tous Français !

Lien vers la déclaration de Nicolas Bay

Sarkozy et le mariage bonobo : à bon entendeur

L'imposteur-menteur Sarkozy prépare son retour.
En résumé :


Sarkozy et le "fascisme en loden" de la LMPT : à gauche toute !

La déclaration a été démentie.



mercredi 10 septembre 2014

Le FN et les revendications salariales et syndicales

NB: version aménagée de l'article disponible ici
Lien vers Article Quand-le-FN-voit-venir-les-déçus-du-syndicalisme

Inquiétude au sein des syndicats

« Quand on revendique, on fait, à notre insu, le jeu du Front national, car il a récupéré nos propres revendications. »
Cette confidence, sous couvert de l’anonymat, d’un dirigeant du syndicat FO en dit long sur l’inquiétude grandissante au sein des centrales syndicales vis-à-vis de la stratégie de dédiabolisation de Marine Le Pen, qui avance de plus en plus sur le terrain social.

Ces propos sont publiés dans un article du journal Le Monde (L’accès à la totalité de l’article est protégé) et écrit par Michel Noblecourt.
Poursuivant l'explication de ce qu'il déplore, Noblecourt déclare que le FN ne se contente plus, pour capter l’électorat populaire, de parler de l’Europe et de la mondialisation, il reprend à son compte et assume le discours syndical, notamment celui des syndicats qui, comme la CGT et FO, contestent la politique du gouvernement UMPS actuel.
Le FN reprend aujourd’hui des revendications comme une hausse du smic (de 200 euros) et dénonce, comme autant de cadeaux à Bruxelles, les politiques d’austérité et le pacte de responsabilité. Des leaders du FN ont même soutenu la grève des cheminots contre la réforme ferroviaire. Se posant en défenseur des départements et des conseils généraux, le FN s'oppose à la réforme territoriale – critiquée aussi par la CGT et FO – qui inquiète notamment les cadres territoriaux.

Les manoeuvres d'obstruction anti-FN

Cette stratégie a été électoralement payante. Lors du scrutin européen du 25 mai, 30 % des salariés ont voté pour le FN – mais 64 % se sont abstenus –, et aussi 43 % des ouvriers et 37 % des chômeurs, ceux qui souffrent le plus de la crise. Selon l’IFOP, parmi les salariés proches d’un syndicat, 25 % ont déposé un bulletin en sa faveur, 22 % des sympathisants de la CGT – contre 16 % à la présidentielle de 2012 – et 33 % de FO.
Depuis près de vingt ans, le Front national s’interroge sur le meilleur moyen de conquérir le vote ouvrier et de pénétrer le monde syndical. Dans les années 1990, Bruno Gollnisch voulait « un Front social sur le front du travail ». Le 6 novembre 1995, il créa le Front national-Police (FNP), aussitôt reconnu par le ministère de l’intérieur, et dans la foulée un FN-RATP, un FN-Pénitentiaire, un FN-Poste etc. Ces différents syndicats, prônant la « préférence nationale », ont été malheureusement invalidés par la « Justice ».
Le FN a alors appliqué une autre stratégie. Pour les élections prud’homales de 1997 – scrutin qui n’est pas réservé aux centrales représentatives –, il a proposé une Confédération française nationale des travailleurs (CFNT), qui a obtenu 5,91 % des voix pour 206 listes. Mais sur les 18 conseillers élus, 16 ont été invalidés par les tribunaux. Ce problème l’a conduit à imaginer, en mars 2011, un « Cercle national de défense des travailleurs syndiqués », « en riposte aux intolérables atteintes aux principes démocratiques dont se rendent coupables les grandes centrales syndicales ».
Mais le législateur a verrouillé le système. La loi du 16 novembre 2001 relative à la lutte contre les discriminations interdit l’accès au scrutin prud’homal à toute organisation « prônant des discriminations ». Et la loi du 20 août 2008 réformant la représentativité syndicale a introduit parmi les sept critères « le respect des valeurs républicaines ». En clair, une sorte de censure préalable visant le FN.

L'embarras des syndicats

Dans La Nouvelle Vie ouvrière, l’organe de la CGT, du 11 juillet 2014, Pascal Debay, qui pilote le collectif confédéral de lutte contre « l’extrême droite » fantasmatique, évoque : « une séquence nouvelle où le FN est en train de s’ancrer, de devenir un parti politique de premier plan malgré nos efforts et nos luttes pour l’éviter ».
« L’extrême droite, note ce secrétaire général de l’union départementale CGT de Meurthe-et-Moselle, a un discours habile que je qualifierais de caméléon, sachant aussi bien s’adresser aux ouvriers sidérurgistes en Moselle qu’aux artisans du Var ou à d’autres et s’adapter, tant sur le fond que sur la forme. (…) Lorsque le FN dit : « Non au smic au rabais », ce pourrait être le discours d’une organisation syndicale. Il arrive d’ailleurs que des salariés ouvertement proches du FN fassent lire des tracts ou des argumentaires aux représentants syndicaux pour mettre en lumière des correspondances. »
Le FN, ajoute-t-il, « décline ce que les gens ont envie d’entendre. (…) Les syndicalistes doivent donc reprendre ces discours, montrer qu’il n’y a rien de nouveau et que le FN avance masqué. C’est une imposture sociale qui masque les antiennes libérales. » « On ne va évidemment pas arrêter de revendiquer, souligne en écho le syndicaliste de FO. Mais il faut faire de la pédagogie auprès des salariés et démasquer le discours du FN. »

Commentaire:
Il est curieux de voir les syndicats dénoncer un prétendu "libéralisme" du FN, alors qu'ils sont eux-mêmes depuis des années de parfaits instruments au service du mondialisme.
 Le FN dit simplement les choses en dénonçant les dérives que tout le monde peut mesurer chaque jours. Les ouvriers ont été abandonnés par les syndicats. Pire, ils ont été trahis. Même le plus ignare d'entre eux a bien compris que des gens comme Edouard Martin sont des profiteurs du système rémunérés par l'Europe pour donner le change.
Le FN est devenu le parti du peuple de France sans forcer, simplement les autres lui ont laissé la place.
Fabien Engelmann est l'exemple parfait de ce phénomène des gens quittant le syndicalisme pour rejoindre le FN. Même si nous avons formulé une critique à son encontre nous lui reconnaissons aussi le courage de sa démarche. Il n'a pas choisi la facilité, contrairement au traître Edouard Martin qui à abandonné ses petits camarades en échange de son salaire de 14000 euros en tant que député européen pour le compte du PS.
Après l'alerte des Européennes 2014, les prochaines échéances électorales feront très mal aux collabos du système et aux dhimmis de l'Europe.

Taubira : la Ripoublique de l'indignité

En vrac, le mot n'est pas trop fort :


Faussement écolo-bobo sur son vélo

Grimace en réponse à un auditeur le 10 septembre 2014


Pendant ce temps-là, les Français dégustent.


Cette caricature est de gauche, donc légale (sauf erreur)


Toujours le deux-poids-deux-mesures anti-français


Les pays où les gens sont le plus insatisfaits de leur pays

Sondage mondial, sur les pays où les gens sont le plus insatisfaits :

La France en haut de liste, après d'autres pays européens : Grèce, Italie, Espagne.
La Russie, l'Allemagne, la Chine parmi les plus heureux.




Sapir : à propos de la décomposition du système

9 septembre 2014
Par Jacques Sapir

Lien direct vers russeurope.hypotheses.org/2788

NB: le texte original est légèrement modifié et des images ont été ajoutées.

Nous sommes désormais non plus dans une crise politique, mais dans une crise de légitimité du Président de la République, et probablement dans une crise de régime. Jamais, même dans les années qui suivirent Mai 1968, nous n’avions connu une telle situation. Sous nos yeux, la présidence de François Hollande se décompose. Au-delà de la dimension personnelle de cet échec, c’est bien la question des institutions, et de l’Etat, qui est posée.

Précis de décomposition

[La présidence de François Hollande] se décompose économiquement.
La politique menée par les gouvernements Ayrault et Valls est un échec cuisant. Ceci avait été dit dès l’automne 2012. Il n’y a pas eu d’inversion de la courbe du chômage, car la politique suivie, et qui est en continuité avec celle du gouvernement de François Fillon sous la présidence de Nicolas Sarkozy, a durablement cassé les dynamiques de croissance. La répression budgétaire couplée à une inflation très basse enfonce le pays dans des difficultés dont il ne sortira pas.
Tout le monde sent qu’il faut un changement radical, et non de simple ajustement, [et encore moins] ce que propose une partie de la droite parlementaire, un surcroît de répression budgétaire. 

Surenchère dans l'euraustérité au sein de l'UMPS

La désindustrialisation continue de progresser et le gouvernement se réjouit de la baisse de l’Euro, mais sans rappeler que pour être utile à la France, il faudrait que l’on atteigne un taux de change de 1,05 à 1,10 Dollar pour un Euro. Nous en sommes encore très loin.

[La présidence de François Hollande] se décompose politiquement.
La chute de la confiance des Français dans leur Président atteint des niveaux inégalés. La France est désormais sans voix, que ce soit au sein de l’Union européenne ou de manière plus générale dans les relations internationales ; les dernières palinodies sur le contrat des [navires] BPC de la classe « Mistral » en témoignent. Et c’est cette France sans voix qui pourrait parler haut et fort tant à nos partenaires, et en particulier à l’Allemagne, qu’à nos alliés ? On croit rêver.
La vérité, cruelle mais limpide, est que nous sommes arrimés au char de l’Allemagne et soumis à la domination de Washington.
Mais, cette décomposition politique atteint désormais le cœur de l’appareil d’Etat. Qui peut croire que le Premier Ministre, homme ambitieux et de peu de principes, restera fidèle au Président alors que la chute de popularité de celui-ci l’entraîne vers l’abîme ? Manuel Valls cherche désormais fébrilement comment il pourra rompre avec François Hollande pour préserver son capital politique et ne pas couler avec lui.
Au sein de la majorité, c’est la débandade. Les socialistes que l’on dit « frondeurs » ou « affligés » sont aujourd’hui devant leurs contradictions. Tout soutien à ce gouvernement est un soutien à une politique qui est, chaque jour, plus anti-sociale et plus destructrice économiquement. Ils sentent bien que ce ne sont pas des mesurettes tant fiscales que budgétaires qui peuvent inverser la tendance dramatique de l’économie française.
Mais, ils renâclent devant la seule solution qui reste aujourd’hui. Seule, une sortie de l’Euro et une dépréciation des monnaies de la France mais aussi des pays d’Europe du Sud permettrait d’inverser la situation, de retrouver la croissance et donc les grands équilibres, qu’il s’agisse du budget, des comptes sociaux ou de la balance commerciale.
Ils sont nombreux à le savoir, mais ils restent fascinés par ce totem appelé « Union européenne ». Ce qui reste de l’opposition de gauche est, quant à elle, tétanisée par la perspective de la rupture avec le Parti « socialiste » et prisonnière des alliances électorales qu’impose notre système politique. Cette situation conduit un nombre toujours plus grand de Français à se tourner vers le Front national. Ceci était parfaitement prévisible. Mais, au lieu de réfléchir sur la rupture qui s’impose dans la politique économique du pays, on préfère chercher à se servir de la montée électorale du Front National pour trouver de nouveaux arguments et de nouvelles justifications à un immobilisme tant économique que politique. C’est une stratégie perdante, à l’évidence.

Mais [la présidence de François Hollande] se décompose aussi symboliquement.
Une affaire anecdotique prend sous nos yeux la dimension d’une affaire d’Etat. Rien n’est plus symbolique que l’émotion et le tohu-bohu qui ont été provoqués par le livre de Valérie Trierweiler dont chacun soupçonne qu’à défaut d’être exact il pourrait être vrai. L’image d’un Président réduit à la posture d’un adolescent incapable d’assumer la conséquence de ses actes est dévastatrice. Mais, ce livre en dit aussi long sur l’envahissement de la sphère publique par les émotions privées. Avec la fin actée de la séparation entre les deux sphères, nous comprenons tous que la démocratie est en danger. C’est pour cela, sans doute, que l’anecdote d’un livre devient un fait de société. Cette décomposition symbolique scelle alors le caractère irrémédiable de la décomposition économique et politique.

Cette triple décomposition signe non seulement une dramatique perte de crédibilité du président de la République, mais aussi une perte de sa légitimité. Ce n’est pas seulement la légitimité de l’homme qui est atteinte, et durablement ; c’est la légitimité du système politique. L’échec de François Hollande n’est pas une page blanche sur laquelle un impatient aurait griffonné et raturé. Survenant après la Présidence de Nicolas Sarkozy, qui déjà avait dramatiquement affaibli les institutions, elle signe la crise de l’Etat, et sans doute sa propre décomposition.

La catastrophe prévisible

Cette situation était, hélas, prévisible. Elle était inscrite dans le tour pris par la politique dès l’automne 2012. Elle devenait inévitable avec le choix par le Président de Manuel Valls comme Premier Ministre au printemps 2014, dont on a dit et écrit qu’il constituait une faute grave. Le président pourra toujours invoquer les campagnes menées pas ses ennemis politiques, mais elles ne sont que normales dans une démocratie. De ses adversaires, il ne devait rien attendre, comme il était futile d’espérer en une modification du contexte économique international pour sauver une politique aux effets désastreux. Louis XIV écrivait déjà « toujours, faire fond du pire ; l’espérance est mauvais guide » [Instruction à l’attention du Grand Dauphin].
Plutôt que de se chercher des excuses, de partir en quête de quelques boucs émissaires, le Président ferait mieux de s’interroger sur lui-même, de se demander pourquoi il a été incapable d’élargir réellement la palette des avis qu’il recevait, ce qui se cache dans le choix de ses amis les plus proches pour l’entourer. Eût-il voulu délibérément se couper du monde et de la réalité qu’il n’y serait pas mieux parvenu. Cette construction autistique traduit un refus de la réalité. Non qu’il faille abandonner ses convictions face au réel. Jamais nous n’avons demandé quelque chose de tel. Mais, l’homme (ou la femme) de caractère se voit en ce qu’il (ou elle) part du réel et se donne les moyens pour le transformer. Ceci, jamais François Hollande ne le fit, et pour cela il va tout perdre, le pouvoir bien sûr, mais aussi la réputation et son parti politique, qui risque fort de ne pas se remettre de l’impasse dans lequel il l’a conduit. Il va perdre enfin l’Europe, qui risque fort de ne pas survivre à la crise qui vient et dont on pressent qu’elle sera cataclysmique. Il n’a pas compris qu’en sacrifiant l’Euro, il conservait une chance de sauver l’Union européenne.

Ce n’est pas un problème d’intelligence, car de cela il apparaît raisonnablement doté. Mais, il combine une vision étriquée des choses, et pour tout dire fort idéologique, avec un manque de courage auquel s’ajoute un manque d’empathie. On n’est pas obligé d’être un parangon de vertu, de ce courage moral prisé par les Anciens. On ne peut s’abonner au courage comme l’on s’abonne à la Revue des Deux Mondes. Mais alors, il convient d’avoir de l’empathie pour ses concitoyens. Or, François Hollande se révèle froid, dur aux faibles accommodant aux puissants. On n’est pas obligé d’être en permanence dans l’empathie, mais alors il faut compenser cette froideur par du courage moral. Ce qui n’est pas acceptable chez un homme politique de cette ambition c’est la froideur pour autrui qui s’accompagne de l’apitoiement sur soi. On ne se fait pas élire pour flatter son égo mais pour servir.

Refuser le désastre

De ce désastre qui s’annonce, quelles en seront donc les formes ?
Le pouvoir présidentiel va continuer à se déliter à une vitesse accélérée. Les mois qui viennent verront François Hollande abandonné par ses alliés, que ce soit en Europe ou en France. D’ores et déjà, il est tenu pour quantité négligeable par l’Allemagne, méprisé à Londres et considéré comme un valet à Washington. Mais, c’est en France même que les coups les plus durs se préparent. Il verra dans les six mois qui viennent le Parti « socialiste » passer sous la coupe de ses adversaires, Martine Aubry en tête et surtout il verra Manuel Valls le trahir. Rien de personnel dans l’éclat qui se prépare. Mais, la logique de nos institutions veut que le Premier Ministre, s’il entend préserver ses chances futures, s’oppose à un Président à l’agonie et construise son image contre l’homme qui l’a nommé. Manuel Valls va ainsi chercher progressivement la rupture.

Si François Hollande peut, théoriquement, rester en fonction jusqu’en 2017, il sera probablement contraint de dissoudre ce printemps, si ce n’est avant. Il pourrait choisir de précipiter l’épreuve. Une dissolution dans les semaines qui viennent serait douloureuse incontestablement pour le Parti « socialiste », mais elle prendrait de court l’UMP, qui n’est pas remise de la guerre fratricide entre Fillon et Copé, et elle confronterait le Front National à une échéance à laquelle il n’est sans doute pas prêt. Une dissolution rapide serait sans doute une solution moins douloureuse qu’une dissolution contrainte par le délitement des soutiens parlementaires au printemps prochain. Une dissolution rapide serait aussi moins catastrophique pour l’élection présidentielle de 2017.

Une autre solution est cependant possible, qui au lieu de chercher à limiter le désastre se donne pour objectif d’inverser la tendance. C’est la rupture symbolique avec l’Allemagne pour tenter de retrouver des marges de manœuvres économiques. Cette rupture aurait l’avantage de permettre au Président de se présenter comme celui qui a tout tenté et qui, devant l’obstination allemande, en prend acte et provoque une crise. Renverser la table peut être une méthode pour retrouver du crédit quand on est dans une position de faiblesse. Le Général de Gaulle en usa ainsi en des moments terribles. Cela implique alors de se séparer rapidement de Manuel Valls, prenant ainsi de court ses velléités d’indépendance, et de choisir un homme qui incarne, depuis maintenant des années, « l’autre politique ». Cette politique passe par la sortie de l’Euro, faite de manière décidée et irrémédiable. Car, une sortie de l’Euro redonnerait immédiatement un dynamisme économique à la France qui changerait du tout au tout la situation. L’Euro est une vache sacrée, mais c’est dans le cuir des vaches sacrées que l’on taille les chaussures pour qui veut avancer.

Quand tout semble perdu, c’est le moment de passer à l’attaque. Tel devrait être le raisonnement tenu par François Hollande. La logique de la situation devrait le conduire à cette conclusion. Sinon, il sera comme la bête de boucherie que l’on conduit à l’abattoir. Mais peut-être est-ce cela sa vérité profonde. Qu’il ne nous demande pas, alors, de nous apitoyer sur son sort.


Chant des Partisans : version anti-gender

Le chant des partisans... des enfants

Ami, entends-tu le vol noir du Gender sur nos crèches ?
François, c'est ton leurre pour tromper ton pays dans la dèche.
Ohé, citoyens, auvergnat ou sarrasin, c'est l'alarme
Ce soir Belkacem connaîtra le cri des mères et leurs larmes.

Montez de la mine, descendez des collines, non violence !
Sortez de la paille vos consciences, vot'bon sens, résistance!
Ohé électeurs, députés et sénateurs, venez vite !
Bravo, pour les maires qui font de la résistance, dynamite...

C'est nous qui crions attention! Filiation! Pour vos frères.
La haine des médias, l'obstruction du Sénat, quelle misère,
Il y a des pays où les gens aux creux des lits font des rêves,
Ici, nous, vois-tu, nous on a LGBT, nous on s'lève ...

Ici chacun sait, ce qu'il veut, ce qu'il fait quand il passe.
Papa, si tu tombes, c'est Maman qui tient l' coup à ta place.
Bientôt Gpa, Pma et 2 papas, quel délire !
Chantez, compagnons, le droit sacré de  l'enfant à l'avenir.

François, entends-tu le cri sourd du bon sens qu'on piétine ?
François, nos enfants ont le droit de connaître leurs racines !


Femens relaxées : symbole d'une justice à la dérive

Après les ministres fraudeurs notoires, Cahuzac et Thévenoud, la liste des scandales politico-judiciaires continuent de s'allonger :

Aujourd'hui, grâce à la justice de Taubira, neuf immondices sociétaux Femens ont été relaxés de leurs dégradations et profanations à Notre Dame de Paris, qu'elles avaient commises le 12 février 2013.

Les militantes sociétalistes à ND de Paris le 12 février 2013



Comble de l'injustice et du foutage de gueule, trois surveillants de la cathédrale ont quant à eux été condamnés à des amendes de 300 euros, 500 euros et 1.000 euros avec sursis pour des violences (!) commises sur trois militantes lors de leur expulsion de l'édifice.


Rappelons qu'Esteban Morillo a été emprisonné de juin 2013 à septembre 2014, pour s'être défendu, après avoir été frappé par Clément Méric, racaille gauchiste en bande organisée.

Rappelons que Nicolas Bus, simple manifestant de LaManifpourTous a été emprisonné pendant 5 semaines en juin et juillet 2013, sans aucune raison valable.




mardi 9 septembre 2014

Sarkozy : le roman de son "retour"

A mourir de rire, le sketch du "retour" de Sarkozy dans Le Parisien :
Lien vers Sarkozy - candidat - 09-09-2014




Je cite :

"Ça y est. Si Nicolas Sarkozy a savamment entretenu le suspense durant une partie de l'été sur sa volonté de récupérer la présidence de l'UMP, sa décision, désormais, est prise. Il sera candidat. C'est ce que l'ex-président de la République a confirmé à ses proches et à quelques amis politiques quelques jours après son retour de vacances.

Déterminé, l'ancien chef de l'Etat va donc tenter un come-back périlleux que seul le général de Gaulle a réussi sous la Ve République (dans des circonstances totalement différentes). Car derrière le contrôle du parti se cache évidemment une tout autre ambition : briguer à nouveau l'Elysée en 2017.

Pour sa déclaration de candidature, il veut surprendre [MDR]

Maintenant que les choses sont claires dans son esprit, Sarkozy se donne encore quelques jours avant de replonger dans le grand bain de la politique active. « Il ne se passera rien cette semaine, assure son entourage direct. On ne veut pas réagir dans l'urgence ni se laisser enfermer dans un calendrier prédéterminé. »

Car l'ancien locataire de l'Elysée veut surprendre son monde. [sans rire?] Son retour sur la scène publique pourrait se dérouler en plusieurs étapes. Avec un passage obligé à la télévision, mais pas seulement. Pêle-mêle, ceux qui l'ont croisé ces dernières heures imaginent un message sur son compte Facebook, une tribune dans des journaux de la presse régionale, voire un déplacement sur le terrain. « Vous verrez bien », élude un de ses lieutenants.

Renouer avec les Français

Sur le fond, Nicolas Sarkozy souhaite expliquer les raisons pour lesquelles il se lance à nouveau dans ce challenge compliqué. Car, pour l'ancien président, son dialogue avec les Français s'est interrompu lors de son discours à la Mutualité, le 6 mai 2012, au soir de sa défaite. Sans annoncer formellement son retrait de la vie politique, il avait alors lancé ces phrases ambiguës : « Ma place ne pourra plus être la même. Mon engagement dans la vie de mon pays sera désormais différent. »

Il devra donc justifier son changement de cap.
Et ne pas donner l'impression que son retour est uniquement dicté par la volonté de se défendre face aux juges qui l'assaillent. « De ce point de vue, l'actualité nous sert, reconnaît un de ses partisans. La France se débat dans une crise économique et morale extraordinairement profonde. Le FN n'a jamais été aussi haut. Qui d'autre peut relever le défi ? »

Tout changer, du sol au plafond

Pendant ses congés d'été au cap Nègre et à Bali, Nicolas Sarkozy a beaucoup réfléchi à la nouvelle architecture qu'il mettra sur pied s'il est élu à la tête de l'UMP, le 29 novembre (ce dont personne ne doute). Depuis son retour, il reçoit à tour de bras dans ses bureaux privés de la rue de Miromesnil (Paris VIIIe) : Jean-Pierre Raffarin, Nathalie Kosciusko-Morizet, Laurent Wauquiez, Guillaume Peltier. Il s'est également entretenu récemment avec Alain Juppé et François Baroin.

Conscient des difficultés qui l'attendent, Sarkozy veut tout changer : le nom du parti, l'équipe dirigeante (qu'il souhaite rajeunie), le programme, le prix des cotisations [aboule le fric !].
« L'urgence sera de trouver de l'argent, car l'UMP est criblée de dettes. Nicolas a des idées sur la question. Il va faire le tour des investisseurs », croit savoir un proche. Dans l'idéal, l'ex-locataire de l'Elysée aimerait poursuivre ses conférences rémunérées à l'étranger. Et ne pas délaisser la scène internationale. « Ce sera un sprint de deux ans avant la campagne présidentielle. Il va bouffer l'oxygène », pronostique un ténor de l'UMP. Un peu comme avant, en somme !

Commentaire : grotesque