vendredi 5 décembre 2014

Braquage à Issy-les-Moulineaux

Le distributeur automatique de billets d’une agence de la Banque postale a été braqué à l’explosif ce vendredi matin (05 décembre 2014) à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine).
Vers 8 h 30, les malfaiteurs ont déposé une charge devant ce DAB de l’allée Sainte-Lucie, à proximité du centre commercial des 3 Moulins. Ils l’ont fait exploser et ont pu accéder aux billets. Ils ont emporté des liasses, pour un préjudice encore inconnu, et ont pris la fuite à moto.

La BRB (Brigade de répression du banditisme) parisienne est saisie de l'enquête.


samedi 29 novembre 2014

Popularité auprès des militants FN

Les dix premiers noms élus au Comité central :

Marion Maréchal-Le Pen  80%
Louis Aliot  76%
Steeve Briois  70%
Florian Philippot  69%
Bruno Gollnisch  65%

David Rachline
Wallerand de Saint-Just
Stéphane Ravier
Marie-Christine Arnautu
Nicolas Bay

Le taux de participation serait d'environ 50%.

vendredi 21 novembre 2014

Les naturalisations en Europe en 2012

820 000 immigrés naturalisées en Europe en 2012, qui peuvent donc circuler d'un pays à l'autre en vertu des accords de Schengen.

La France a naturalisé, en 2012, près de 96 100 personnes (dont 8000 étaient originaires de l'UE), derrière le Royaume-Uni (193 900 personnes) et l'Allemagne (114 600). Après viennent l'Espagne (94100), l'Italie (65 400) et la Suède (50 200).

Les étrangers bénéficiant le plus des naturalisations sont les Marocains, suivis des Turcs, des Indiens et des Irakiens.

Milliers de naturalisés en Europe en 2012

samedi 15 novembre 2014

Mauvaises subventions

On peut noter une hausse vertigineuse des subventions, que l'Etat accorde aux associations, passées de 1,226 milliards d'euros en 2009 à 1,480 milliards en 2010.
A noter en particulier :

  • France Terre d'Asile, 602.000 euros, 
  • SOS Racisme, 490.000 euros, 
  • Ni Putes ni Soumises, 276.000 euros.
  • Assfam (service social et familial des migrants), 239.460 euros, 
  • le Centre national des Marocains de France, 12.000 euros, 
  • Profession banlieue, 21.000 euros, 
  • le Bondy blog, 50.000 euros, 
  • le Haut conseil des Maliens de France, 25.000 euros,

Désinformation et goulag mental, par Jean-Yves Le Gallou

Jean-Yves Le Gallou présente : La désinformation publicitaire



Chaque Français subit chaque jour 61 minutes d’exposition publicitaire ; 2 % de la richesse produite sont consacrés au formatage de l’opinion par la publicité ; les neurosciences sont placées au service de la manipulation mentale.
Tout cela dans un double but : le conditionnement à l’acte d’achat compulsif, le conditionnement au politiquement correct. C’est dans un goulag mental que nous sommes enfermés.
Comment décrypter la publicité ? Comment échapper à la désinformation publicitaire ? Comment parvenir à la contourner ? Un essai qui ne pose pas seulement un problème mais qui ouvre les voies d’une résistance.

Jean-Yves Le Gallou : la tyrannie médiatique


Jean-Yves Le Gallou poursuit son travail sur les manipulations des mots et des médias, et nous présente son nouveau livre, "La Tyrannie Médiatique", consacré à leurs mensonges et à la désinformation.

mercredi 12 novembre 2014

L'argumentaire délirant de l'UMP de novembre 2014

L'UMP vient de sortir un étrange argumentaire qui fait le bilan de Hollande, intitulé “Mi-mandat, Echec total”. Or il apparaît que, sur presque tous les points avancés par l'UMP pour critiquer le bilan de Hollande, Sarkozy a fait pire.

Lien vers l'argumentaire (site UMP)

L'argumentaire UMP anti-Hollande


Le chômage
Le 1er point semble imputer à Hollande le nombre de chômeurs hélas très élevé. Il apparaît que la hausse a largement commencé avec Sarkozy et que Hollande est en fait plus ou moins dans la continuité de Sarkozy, les mêmes causes et la même politique produisant les mêmes effets.

L'échec de Sarkozy sur le chômage : +50%


La dette publique de l'Etat français
Le 2ème point est encore plus à charge pour Sarkozy, qui est à lui seul responsable d'un tiers de la dette actuelle et d'une hausse de 600 milliards en 5 ans, une hausse vertigineuse jamais vue auparavant.
Il avait fallu 34 ans depuis la loi du 1er janvier 1973 pour accumuler 1200 milliards de dette. L'essentiel du problème de la dette est imputable à Sarkozy.

L'augmentation record de la dette avec Sarkozy


Le déficit budgétaire
Le 3ème point parle de dérapage pour un déficit à -4,7%, alors que le déficit avec Sarkozy avait atteint -7,5% et -7,1% en 2009 et 2010. La critique de Hollande faite par l'UMP est donc mal placée.


La dérive record du déficit budgétaire avec Sarkozy

Le poids des dépenses publiques
Le 4ème point critique le niveau des dépenses publiques à 57,1% du PIB, ce qui est en effet néfaste. Mais ce niveau avait déjà été atteint avec Sarkozy. La critique de Hollande faite par l'UMP est donc absurde. La hausse est imputable à Sarkozy.

La dérive record des dépenses publiques avec Sarkozy


Le poids des impôts
Le 5ème point critique le niveau des impôts, qui atteint maintenant un niveau quasiment insupportable pour les contribuables. Ici encore, l'essentiel de la hausse est imputable à Sarkozy.

L'augmentation record des impôts et prélèvements avec Sarkozy


La criminalité
Le 6ème point concerne l'augmentation de la criminalité en France, quasiment livrée à la barbarie et à l'absence de droit. 19 000 postes de policiers et gendarmes ont été supprimés depuis 2005, dont 12 500 par Sarkozy entre 2007 et 2012. Le manque de moyens combiné aux encouragements de Taubira aboutit à une augmentation régulière.
Mais il faut noter que la dégradation n'est pas forcément attribuable à Hollande plutôt qu'à Sarkozy. Les variations dépendent des années et des types de délits, crimes et infractions.

Evolution 2008-2013 des crimes les plus graves

Evolution 2008-2013 des infractions

Evolution 2008-2013 des atteintes à l'intégrité physique


L'immigration clandestine
Le 7ème point concerne l'immigration et la question des clandestins. Notons que Sarkozy est à lui seul responsable d'une hausse de 50% de l'AME, l'aide médicale d'état, qui offre aux clandestins un accès gratuit aux soins en France. Ici encore, l'essentiel de la hausse est imputable à Sarkozy.

Sarkozy n'a fait rien sur l'immigration

La hausse record de l'AME avec Sarkozy


Conclusion
L'argumentaire avancé par l'UMP est totalement aberrant, puisque le bilan de Sarkozy est pire que celui de Hollande sur quasiment tous les points dénoncés comme mauvais par l'UMP.

lundi 10 novembre 2014

Justice et Migration : on est rentré en mode délire

Calais : deux chauffeurs condamnés pour des violences sur un migrant

Deux chauffeurs routiers  hollandais ont été condamnés vendredi au tribunal pour violences avec arme sur un migrant qui s'était engouffré dans le camion de l'un d'entre eux dans le port de Calais. Ils écopent de 750 euros d'amende.

Les faits se sont déroulés le 4 novembre dernier, sur le site du port de Calais, selon la Voix du Nord. Deux chauffeurs hollandais inspectent leurs camions, pour ne pas être pris en défaut lors des contrôles avec des migrants à bord. Justement, ils sont quatre dans la remorque de l'un d'eux. Trois acceptent de sortir, le quatrième refuse, il est donc extrait de force par les deux hommes.

L'un d'eux va alors chercher un pied de biche dans sa cabine et blesse violemment le jeune homme, occasionnant une plaie de 4 cm sur la tête qui a dû nécessiter 7 points de suture.

De nationalité érythréenne, il a déposé plainte, et les chauffeurs ont été placés en garde à vue. Au tribunal vendredi, ils ont plaidé la légitime défense, ce qu'a réfuté le substitut du procureur. Elle a requis une peine de six mois de prison avec sursis. Ils ont finalement été condamnés à 750 euros d'amende.

Lien vers l'article original

dimanche 9 novembre 2014

Discours des leaders FN en Ile-de-France


Marion Maréchal-LePen à Eragny (95) le 06 novembre 2014


Bruno Gollnisch à Puteaux (92) le 23 octobre 2014



Nicolas Bay à Issy les Moulineaux (92) le 23 septembre 2014


Aymeric Chauprade à Vaucresson (92) le 20 mai 2014


Entretien de Zemmour avec Figarovox sur Le Suicide français

Éric Zemmour est écrivain, journaliste, éditorialiste au Figaro. Son dernier livre, Le Suicide français, vient de paraître.
Lien vers Zemmour sur LeFigaro

FIGAROVOX - Le suicide français caracole en tête des ventes, mais suscite une vive controverse médiatique. Certains médias vous accusent d'être «homophobe», «islamophobe», «sexiste» et même de vouloir réhabiliter le régime de Vichy. Que vous inspirent ces critiques?
Eric ZEMMOUR - Que le ridicule ne tue pas! On est allé jusqu'à m'accuser de nier le génocide juif, dont mes parents ou mes grands-parents auraient pu être victimes.
Dès qu'on ne se couche pas devant la doxa, on est immédiatement accusé d'agresser une catégorie de personnes. Dès qu'on tente d'analyser une société sans faire l'éloge de «la magnifique liberté, égalité, fraternité dans laquelle nous baignons», on est immédiatement taxé de racisme ou d'homophobie. Il n'y a rien à répondre à cela.
Mes adversaires idéologiques ne me critiquent pas, ils m'invectivent pour cacher l'inanité de leurs arguments. Cela révèle que le débat en France est désormais impossible. Il a été remplacé par l'insulte.

FIGAROVOX - Si les critiques qui vous sont adressées relèvent bien souvent du procès en sorcellerie, toutes ne sont pas forcément malhonnêtes. En quoi votre livre a-t-il pu être mal compris?
Il n'a pas été mal compris. Soit il n'a pas été lu, soit il a été volontairement incompris. Consacrer quinze jours de polémique à Vichy, alors que cela ne représente que sept pages de mon livre sur 540, relève de la malhonnêteté intellectuelle. Il s'agit d'une entreprise de délégitimation.

FIGAROVOX - Comment défendre l'assimilation selon Vichy, un régime qui a institué le statut des Juifs?
Je n'ai en aucun cas voulu réhabiliter Vichy. Encore une fois, la réduction médiatique a transformé le propos de mon livre. En ce qui concerne l'assimilation, elle n'est pas née avec Pétain, mais avec la France, et en particulier avec la République. Ne pouvant se reposer sur la figure rassembleuse du roi, celle-ci doit faire du droit et instaure la distinction entre Français et étrangers.
Dans mon livre, j'explique que l'historien Robert Paxton règle ses comptes avec la France et avec la République à travers Vichy. Selon lui, les Français auraient accepté de livrer des Juifs étrangers parce qu'ils étaient trop assimilationnistes. Il reproche à Vichy d'avoir distingué Juifs français et Juifs étrangers et nie cette distinction.
Il ne s'agit donc pas de réhabiliter le régime de Vichy comme tous les imbéciles le répètent, mais de montrer qu'à partir de ce nœud gordien, on niera toutes distinctions entre Français et étrangers. C'est cette logique qui conduit aujourd'hui les associations à crier à la rafle du Vél d'Hiv' dès que l'Etat renvoie un clandestin dans son pays d'origine. J'ai tenté de comprendre le fil idéologique qu'on avait déroulé depuis l'œuvre de Paxton. Pour cela, il a fallu que je prenne de la hauteur et de la distance, notamment par rapport à mon histoire familiale. J'ai toutes les raisons de vouer Vichy aux gémonies: mon grand-père aurait été déporté si les Allemands étaient entrés en Algérie. Mais tout cela est difficile à résumer à la télévision.

FIGAROVOX - A lecture de votre livre, on est frappé par votre capacité à tout conceptualiser. Etes-vous parfois tenté de tordre la réalité pour la faire entrer dans votre système de pensée?
Je ne tords pas la réalité. En revanche, il est vrai que je vais au bout de ma logique et que la réalité me donne parfois tort, car la vie n'est pas toujours logique et demeure imprévisible. La réalité est plus indocile que la raison. Tous les grands stratèges militaires savent que la guerre réserve des surprises. Il en va de même dans le domaine des idées.

FIGAROVOX - Vous ne faites aucune concession à la génération 68?
Ma critique en bloc de Mai 68 est idéologique. Cela ne veut pas dire que je déteste tout dans la génération 68. Par exemple, je suis fan des Rolling Stones! Ma chanson préférée est Sympathy for the Devil, l'incarnation même de l'esprit des années 1960-1970. Il y a beaucoup de choses que j'adore dans l'explosion juvénile de cette génération, en particulier la musique et le cinéma. J'écris d'ailleurs que les succès d'aujourd'hui sont des films réactionnaires, mais qu'ils sont beaucoup moins réussis que les films nihilistes des années 1970. Je préfère bien sûr Les Valseuses à Bienvenue chez les Ch'tis. Le premier est un grand film, tandis que le second est médiocre.

FIGAROVOX - Pourquoi jouer autant la carte de la provocation médiatique?
Il y a une nuance entre jouer le jeu de la provocation et provoquer. Je provoque à travers mes idées. C'est, je crois, le but de tout auteur. Sinon, pourquoi écrire? Pourquoi s'exprimer? En revanche, je ne joue pas. Bien qu'on prétende le contraire, je ne dis jamais telle ou telle phrase pour faire le buzz à la télévision. Je défends simplement les idées auxquelles je crois. Le journal Libération me reproche de surfer sur des idées nauséabondes pour faire parler de moi et faire de l'argent. C'est faux. Pourquoi n'aurais-je pas le droit de défendre des idées avec sincérité, avec pugnacité? Pourquoi aurais-je des arrière-pensées mercantiles ou médiocres? Je trouve cette vision du débat assez triste. Personnellement, je reconnais à mes adversaires une certaine intégrité, je préfère les créditer d'«idées» plutôt que de leur faire des procès d'intention.

FIGAROVOX - Vous reconnaissez pourtant qu'en vous retrouvant dans l'émission de Laurent Ruquier On n'est pas couché vous avez utilisé le système politico-médiatique pour mieux le subvertir? Le risque n'est-il pas de devenir vous-même un acteur de la société du spectacle que vous dénoncez?
Vous avez raison en ce qui concerne mes cinq années à On n'est pas couché. En me retrouvant dans l'émission de Laurent Ruquier, j'ai découvert comment la société du spectacle était depuis quarante ans au service de l'idéologie antiraciste, féministe, islamophile, libre-échangiste et sans-frontièriste! Avec cette émission, j'étais au cœur du réacteur. Petit à petit, j'ai compris qu'on pouvait retourner le système et le subvertir, ce que j'ai fait: d'abord naïvement, puis consciemment et volontairement. C'est d'ailleurs pour ça que j'ai fini par me faire virer. Mais ça n'a rien à voir avec le livre!

FIGAROVOX - Certes, mais le personnage médiatique que vous êtes devenu fait parfois oublier l'intellectuel que vous souhaitez être. Vous aimez rappeler que «le capitalisme est révolutionnaire». N'est-il pas en train de faire de Zemmour un produit comme les autres?
Peut-être. C'est le risque. Mais Marcel Proust réclamait à son éditeur de la réclame. C'était pourtant un pur esprit et un grand écrivain. Il n'y a pas de honte à vouloir être lu. On ne va pas me reprocher d'utiliser les moyens modernes qui sont à ma disposition, alors que par ailleurs on m'accuse de vouloir revenir à la lampe à huile! Je reconnais que, parfois, c'est salissant. A propos du kantisme, Charles Péguy disait: «Il a les mains pures; par malheur, il n'a pas de mains.» Moi, j'ai des mains et parfois je me les salis. C'est le prix à payer pour faire avancer les idées auxquelles je crois.

FIGAROVOX - Vous êtes devenu le porte-voix des classes populaires, et vous ne manquez pas de dénoncer l'oligarchie médiatique. Vous en êtes pourtant un des membres?
Etre le porte-voix des classes populaires est ma plus grande fierté. Je suis heureux que les gens m'interpellent dans la rue pour me le dire. J'ai l'impression d'être resté fidèle à mes origines sociales, de ne pas avoir trahi d'où je viens. Tout cela touche à des sentiments très profonds. Ma plus grande peur est effectivement de me couper du peuple et de rester enfermé dans ma tour d'ivoire médiatique. C'est un risque qu'il faut que je conjure. J'ignore encore comment.

FIGAROVOX - On vous a reproché d'avoir «le complexe du Juif assimilé»
Jadis, l'Israélite qui voulait s'agréger au peuple français était valorisé. Aujourd'hui, il est au mieux brocardé, au pire agressé. On me reproche d'être trop français, et on s'obstine à voir en moi le Juif, selon le raisonnement typique de l'antisémite. L'obsession raciale que les antiracistes prêtent aux autres est en réalité la leur.
Je le démontre à travers le chapitre sur la France black-blanc-beur. L'équipe de 1998 n'était pas plus métissée que celle de Platini en 1982 ou même celle de 1958. Le football français a toujours puisé, à l'instar de ce qui se passait dans les usines, dans l'immigration du moment, belge, polonaise, italienne, espagnole, kabyle, africaine. C'est le regard qu'on porte sur elle qui a changé. Kopa, Platini, Tigana ou Trésor étaient regardés comme des Français, pas des descendants de Polonais, Italiens, Espagnols, Antillais, Africains.
Peut-être y a-t-il aussi une dimension sociale dans le rejet dont je suis l'objet? Comme je suis le porte-voix des classes populaires et que j'en viens, je suis associé dans le mépris dans lequel une partie des élites tient celles-ci. Nous avons une preuve de plus de la validité de la thèse de l'historien et sociologue américain Christopher Lasch: les élites ont fait sécession du peuple, et tout ce qui vient de celui-ci est méprisé et rejeté. Cela fait écho à la diabolisation du terme populiste. Qu'est-ce que le populisme, si ce n'est le refus du peuple français d'accepter la dénaturation et la destruction de son mode et de son art de vivre? En réalité, le populisme est quelque chose de très noble: c'est Gabin en 1936!

FIGAROVOX - Votre livre est avant tout un impitoyable réquisitoire contre le libéralisme sous toutes ses formes. Cela a finalement été très peu relevé.
Les polémiques ont servi d'écrans de fumée pour ne pas parler du cœur du livre: une critique globale du libéralisme mondialisé dont l'immigration n'est qu'un élément. Est-ce vraiment un hasard si personne ne me parle du portrait que je fais de l'ancien président de Renault Louis Schweitzer? Est-ce vraiment un hasard si personne ne me parle de mon chapitre sur l'entrée de la Chine dans l'OMC? Est-ce vraiment un hasard si personne ne me parle des pages que je consacre à l'euro? On me reproche de faire mon cirque à la télévision, sauf que les passages importants de mon livre sont étrangement passés sous silence. Beaucoup de journalistes ne lisent pas ou lisent mal et éludent les questions qui fâchent réellement. Ils préfèrent jouer avec Vichy pour me délégitimer, et surtout pour délégitimer ma critique de la globalisation.

FIGAROVOX - Diriez-vous que vous êtes trop à droite pour la gauche et trop à gauche pour la droite?
Exactement. La gauche a abandonné le peuple et la droite a abandonné la nation. Moi, je cherche à m'adresser au peuple et je célèbre la nation. Mais ce côté inclassable finalement me convient.
Je refuse de rentrer dans la cuisine politicienne. Je n'ai pas fait un livre de politicard, mais un livre politique, au sens idéologique du terme. L'UMP, le PS et le FN ne m'intéressent pas. Il y a beaucoup de lecteurs de gauche qui me lisent et qui aiment ce que j'écris, et beaucoup de lecteurs de droite, notamment les vrais libéraux, qui n'aiment pas les idées que je défends. C'est d'ailleurs leur droit le plus strict. Ils ont le mérite d'être cohérents.
Pour moi, il n'y a pas de formule intermédiaire : la République, ça reste, « assimile-toi ou rentre chez toi ! ». Or, lorsque je tiens ce type de discours authentiquement républicain, on me traite d'antirépublicain.

FIGAROVOX - Alors qu'autrefois vous mettiez votre critique de la modernité au service de l'idéal républicain (au sens où l'entendaient les révolutionnaires de 1789), vous semblez aujourd'hui tenté par une vision plus identitaire de la France. Croyez-vous toujours en la République?
Si j'emploie moins le mot République que dans mes précédents livres, c'est d'abord parce qu'il a été retourné. Aujourd'hui, c'est Harlem Désir qui se dit républicain, alors que SOS Racisme a contribué à détruire la République. Il y a six mois, à l'occasion du trentième anniversaire de la Marche des beurs, il a déclaré: «Avant SOS Racisme, avant la Marche des beurs en France, c'était “assimile-toi ou rentre chez toi”. Avec la Marche des beurs et SOS Racisme, on a trouvé la formule intermédiaire.»
Or, pour moi, il n'y a pas de formule intermédiaire: la République, ça reste «assimile-toi ou rentre chez toi!». Or, lorsque je tiens ce type de discours authentiquement républicain, on me traite d'antirépublicain. La République d'Harlem Désir est le contraire de la République de Jules Ferry.
En fait, celle-ci pourrait être résumée en trois mots: citoyenneté, assimilation et laïcité. Malheureusement, tout cela n'existe plus. Tout cela est mort, parce que les élites l'ont abandonné et parce que des territoires entiers ont été submergés par l'immigration. L'assimilation républicaine fonctionne parfaitement avec des individus, mais ne peut pas fonctionner avec des peuples entiers. Les «territoires perdus de la République» racontés dans un livre devenu célèbre sont en réalité les territoires perdus de la France.
La République, c'est la souveraineté de la nation. Quand la nation n'est plus souveraine, la République existe-t-elle encore? Il faut d'abord rétablir l'Etat-nation. Ensuite, il faudra reconstruire la République.

FIGAROVOX - Votre livre se termine par la phrase: «La France se meurt, la France est morte.» Un constat nihiliste?
Du nihilisme, non; mais de la désespérance, oui. Les maux sont tels qu'il n'y a plus de solutions pacifiques et raisonnables envisageables. Je ne vois plus d'issue.

FIGAROVOX - Votre livre se propose de déconstruire les déconstructeurs. N'est-il pas plus urgent de reconstruire?
Non, reconstruire demeure impossible. Les déconstructeurs sont toujours au pouvoir. Bien que minoritaire dans le peuple, l'idéologie dominante reste majoritaire chez les élites. Toutes les conséquences du nihilisme et de la désintégration des quarante dernières années n'ont pas été tirées. Ce n'est pas fini, nous n'avons pas encore touché le fond. Cela ne sert à rien de présenter des solutions, si nous ne sommes pas d'accord sur le diagnostic. Or, nous ne sommes pas d'accord sur le diagnostic. Les gens qui partagent mon diagnostic ne sont ni à la tête de l'Etat, ni dans la haute fonction publique, ni dans les grandes entreprises, ni dans les médias. Nulle part.

FIGAROVOX - Mai 68 a d'abord été une victoire culturelle. Le succès de votre livre participe-t-il du «Mai 68 conservateur» (Gaël Brustier)?
Je l'ignore. Mais le succès de ce livre prouve qu'une partie du peuple français ne veut pas mourir. Je ne sais comment cela va se traduire et si au bout du compte on se dirigera vers une vraie révolution culturelle. Mais c'est pour cela que j'écris. C'est pour cela que j'ai écrit Le Suicide français.

samedi 8 novembre 2014

Sarkozy : ses mensonges sur la langue française

Sarkozy a dit lors de son meeting vendredi soir à Paris "Honte à ceux qui abandonnent la langue française". Donc honte à Sarkozy :
En janvier 2008, les parlementaires français votent le renoncement à l’exigence de traduction comme il est clairement énoncé à l’article premier du Protocole de Londres et ce, contre l’avis de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie.
En janvier 2009 la France renonce au français comme langue de travail au sein de l’agence internationale des énergies renouvelables (IRENA), elle pousse les 27 autres pays de la Francophonie à faire de l’anglais la seule et unique langue de travail et renforce l’hégémonie linguistique à l’encontre des intérêts de tous les francophones. L’Organisation Internationale de la Francophonie tente maintenant de faire modifier le régime linguistique vers le multilinguisme.
En juin 2009, le Conseil Economique, Social et environnemental (le tristement connu CESE) écrit dans un rapport »que « le recours à l’anglais comme code commun se généralise, sans que cela soit nécessairement une menace pour la diversité des langues. C'est une facilité dont certains Français hésitent encore à se servir, alors que, pour d’autres, c’est la solution miracle ».
En juin 2010, l’arrêté ministériel instituant l’anglais comme seule et unique langue obligatoire pour l’épreuve orale du concours d’entrée à l’Ecole nationale de la magistrature est confirmé par le Conseil d’Etat.
En janvier 2012, l’Agence française de développement (AFD), établissement public agissant pour le compte de l’Etat, émet un appel à projets pour une conférence le 14 juin à Paris. Elle exige de la part des soumissionnaires français des réponses exclusivement en anglais.
Une trahison de plus du nabot menteur.

C'est pas cher, c'est l'Etat qui paie

Petit rappel sur l'Etat et l'argent public

Thatcher et les impôts

Les Français et l'Islam

En résumé, on peut se contenter des chiffres suivants qui montrent la prise de conscience par les Français de l’étendue du problème :

– 65% des Français pensent qu’il y a trop d’immigrés en France (CEVIPOF 2012),

– 76% des Français considèrent que l’Islam progresse trop en France (IFOP 2011).

– 42% des Français considèrent que l’Islam est une menace (IFOP 2010).

– 55% des Français jugent la visibilité de l’Islam trop importante (IFOP 2010).

– En 1989 33% des sondés se disaient pour la construction de mosquées. Ils ne sont plus que 18% aujourd’hui (IFOP 2012/2013).

– En 1989 31% des sondés étaient opposés au port du voile dans la rue ils sont 63% aujourd’hui (IFOP 2012/2013).

– 54% des Français trouvent que l’immigration a un impact négatif sur leur pays (IPSOS 2011)

– 84% des Français sont hostiles à l’entrée de la Turquie dans l’Union Européenne (IFOP 2012).

– 74% des Français pensent que l’islam n’est pas une religion tolérante et que la religion musulmane est INCOMPATIBLE avec la société française

jeudi 6 novembre 2014

Catholiques et vote catholique

D'après Yann Raison du Cleuziou, Qui sont les cathos aujourd'hui ? Éditions Desclée de Brouwer, 18,90 euros

« La France est aujourd'hui un des pays de culture catholique où la pratique religieuse est la plus faible », note le sociologue Yann Raison du Cleuziou : « Environ 56 % des Français se disent encore catholiques, seulement 4,5 % assistent à la messe chaque semaine » alors que 24 % des Italiens et 13 % des Espagnols s'y rendent régulièrement.
« En 1972, 82 % des Français se disaient catholiques et 20 % étaient messalisants (allaient à la messe tous les dimanches) ».

Très inégalement diffusé dans la population française, le catholicisme se caractérise actuellement par une sous-représentation de la jeunesse – « 16 % de moins de 25 ans […] alors qu'ils constituent 30 % de la population totale » – et une surreprésentation des plus de 50 ans : « 65 % […] alors (qu'ils) ne sont que 42 % de la population française ». « Les femmes sont surreprésentées parmi les catholiques pratiquants ; elles constituent 61 % des fidèles alors qu'elles ne sont que 52 % de la population ».

« Les catholiques pratiquants sont donc plus âgés et appartiennent à une classe plus aisée que la moyenne des Français », synthétise Yann Raison du Cleuziou, qui relève également qu'à la présidentielle de 2012, ils ont voté, au premier tour, à 47 % pour Nicolas Sarkozy (contre 29,6 % pour l'ensemble des électeurs) et à environ 70 % pour le même (contre 66 % à 79 % selon les enquêtes) au second tour.
Quant au vote pour Marine Le Pen, il était en hausse chez ces mêmes catholiques pratiquants, notamment chez les jeunes : 27 % des moins de 35 ans, selon l'Ifop, mais seulement 7 % des plus de 65 ans, contre un score national de 18 % pour la candidate du FN.

Sous forme de portraits, l'enquête montre un catholicisme français divisé :
- conciliaires revendiqués, plus âgés et centrés sur Vatican II, actifs dans leurs paroisses,
- émancipés, pratiquants occasionnels,
- charismatiques, axés sur leur rencontre personnelle avec Jésus-Christ,
- observants, fidèles à la messe et à la doctrine de l'Église.

La Manif Pour Tous (LMPT) a rendu une certaine visibilité à la religion catholique en France. Mais, souligne Yann Raison du Cleuziou dans une interview à l'hebdomadaire La Vie, « la réalité est plus nuancée. Selon un sondage Pèlerin […], 40 % des catholiques pratiquants n'étaient pas hostiles à la loi Taubira, ce qui ne voulait pas non plus dire qu'ils étaient partisans du mariage homosexuel, notamment sur le plan religieux ».
En revanche, il relève qu'il « est évident que pour la jeunesse catholique néoclassique et observante, la Manif Pour Tous (LMPT) est un tournant. Ils ont pris conscience de leur poids politique […]. Ces jeunes estiment désormais qu'ils représentent les forces vives de l'Église, contre leurs aînés accusés d'avoir abandonné tout combat public ».

Face au pape François, ressenti comme plus moderne que son prédécesseur mais attendu sur ses actes, « je ne dirais pas que l'état de grâce est retombé, remarque le sociologue, mais que les cultures catholiques sont dans l'expectative ». « Nous sommes en présence de militants catholiques plutôt conservateurs et d'un pape qui les bouscule. Mais ils sont légitimistes, donc ce pape va forcément un peu les déplacer dans leurs positions. »



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Juncker : la finance au service de l’évasion fiscale internationale

Communiqué de Presse de Marine Le Pen, Présidente du Front National (06 novembre 2014)

La parution dans la presse d’une enquête internationale sur les pratiques « d’optimisation fiscale », autrement dit d’évasion fiscale, transitant par le Luxembourg, de plusieurs centaines de grands groupes, met en lumière les pratiques détestables de ce paradis fiscal au cœur de l’Europe et à la tête duquel s’est trouvé pendant 18 ans l’actuel président de la Commission européenne : Jean-Claude Juncker.

L’homme dont le gouvernement a passé des accords secrets avec près de 340 multinationales entre 2002 et 2010 pour leur permettre de payer moins d’impôts a donc été le choix de l’UMP à la tête de la Commission européenne, puis élu à ce poste par les représentants UMP et PS.



Le signal envoyé est très clair sur qui dirige le système antidémocratique européen : la grande finance et les multinationales.

La France a été privée de plusieurs milliards d’euros de recettes fiscales sous l’action directe de Monsieur Juncker.

Dans le même temps, ce défenseur acharné de l’austérité a contraint notre pays, avec la complicité totale de l’UMPS, à frapper fiscalement l’ensemble des petites et moyennes entreprises ainsi que les ménages.

Devant ce scandale international, qui pose un problème aussi bien éthique, moral que politique, le Front National demande la démission de Monsieur Juncker et les explications immédiates des gouvernements français successifs sur ces pratiques d’évasion fiscale, dont tout indique qu’ils étaient informés.

Commentaires: 
1. le Luxembourg est une espèce de paradis fiscal mafieux en plein coeur de l'Europe.
2. L'hostilité de Cameron et des Anglais à Juncker est motivée par la concurrence que le Luxembourg fait à la City, qui est un autre chancre de putrescence financière mondiale.


France : vendue à la découpe aux étrangers (spécialement USA)

Conséquence du mondialisme prédateur, la liste des entreprises autrefois françaises qui ne sont plus françaises ou ont disparu :

Alstom : c'est presque fait.

Arcelor : le groupe sidérurgique, né en 2002 de la fusion de trois sidérurgistes européens (dont le français Usinor), a été absorbé en 2006 par Mittal Steel Company. Résultat : les usines sont fermées.

Péchiney : le groupe français d'aluminium a été racheté par le canadien Alcan en 2003. En 2007, ce dernier a lui-même été racheté par Rio Tinto. Racheté pour être liquidé et éliminer un concurrent.

Danone (biscuits et céréales) : racheté par l'américain Mondelez International en 2007 pour 7 milliards de dollars US.

Yoplait : racheté par General Mills en 2012.

Carrefour : racheté par Colony Capital en 2007 pour 4,7 milliards de dollars US.

Rossignol : le numéro un mondial du ski (24% de parts de marché) a été avalé en 2005 par le roi américain du surf, Quiksilver. Et ce, sept ans après le rachat de Salomon par Adidas. Il n'y a plus de de grand équipementier de sports d'hiver français.

Fruité : la société française de boissons non alcoolisées Fruité entreprises a été rachetée en mai 2010 par le britannique Britvic pour 237 millions d'euros. Fruité possède sa propre marque, ainsi que les sirops Moulin de Valdonne et Teisseire, rachetés en 2005, et la marque de jus de fruits bio Pressade. L'entreprise employait un peu plus de 500 personnes.

Amora Maille : le groupe français a rejoint le groupe anglo-néerlandais Unilever en 2000. La société avait débuté son activité en commercialisant des moutardes dans des pots en verre, puis avait étendu sa marque sur les vinaigrettes, ketchups, mayonnaises ou cornichons dans les années 1950. En 2008, Unilever a annoncé la fermeture de l'usine historique de Dijon.

Solocal (ex Pages Jaunes) : racheté par KKR et Goldman Sachs en 2006 pour 4,2 milliards de dollars US.

TDF (Télédiffusion de France) : racheté par Intermediate Capital et Texas Pacific Group en 2006 pour 4,1 milliards de dollars US. En septembre 2006, un article paru dans un journal britannique annonce la mise en vente de TDF. Quelques jours plus tard, TDF annonce une recomposition importante de son capital, avec l'arrivée du fonds américain Texas Pacific Group dans l'actionnariat avec 42 % du capital. TDF gère l'utilisation du sommet de la Tour Eiffel.

Converteam (conversion de l'énergie électrique) : racheté par General Electric en 2011

Legrand (produits et systèmes pour installations électriques et réseaux d'information) : racheté par un groupe d'investisseurs dont KKR et Goldman Sachs en 2002 pour 3,6 milliards de dollars US.

SPIE (ingénierie électrique et construction) : racheté par Clayton, Dubilier & Rice en 2011 pour 3 milliards de dollars US.

Provimi (fabrication d'aliments pour animaux) : racheté par Cargill en 2011 pour 3,5 milliards de dollars US.

Rexel (distribution de matériel électrique) : racheté par Ray Investment en 2004 pour 3,2 milliards de dollars US.

Marionnaud est passé en 2005 sous pavillon chinois, après avoir été au bord de la faillite. Le nouveau propriétaire de la marque de cosmétiques françaises est AS Watson, la filiale de Hutchinson Whampoa, le conglomérat du multi-milliardaire hongkongais Li Ka-shing. En juin 2009, le groupe a annoncé la suppression de 700 emplois, soit 17% de ses effectifs.

Smoby (jouets) : en 2008, le leader français du jouet est repris par le groupe allemand Simba. Asphyxié par une dette de 277 millions d'euros, le groupe avait été placé dans un premier temps en sauvegarde avant d'être mis en redressement judiciaire.

Ducros : l'entreprise Ducros n'est plus française depuis 2000. Elle a été rachetée par l'américain McCormick, numéro un mondial des épices. Mais Ducros emploie encore 800 personnes en France.

Les Brasseries Kronenbourg font partie depuis avril 2008 du groupe danois Carlsberg, après avoir été rachetées par Scottish & Newcastle en 2000. Lancée en 1947 par Jérôme Philippe Hatt, la marque Kronenbourg doit son nom à Cronenbourg, le quartier de Strasbourg dans lequel s'installa la brasserie au début du XIXe siècle.

PriceMinister, pionnier de l'e-commerce français, a été racheté par le japonais Rakuten en juin 2010. Ce groupe est la référence japonaise du e-commerce, avec 30 millions de membres et plus de 20.000 vendeurs dans sa galerie marchande, Rakuten Ichiba.

Princesse Tam Tam, marque de lingerie crée en 1985 par deux soeurs natives de Madagascar, est passé sous pavillon japonais en décembre 2005. Le groupe Fast Retailing a en effet acquis pour 70 millions d'euros 95% du capital de Petit Véhicule, qui outre Princesse Tam Tam, gère également la lingerie de Kookaï et la marque Lulu Castagnette.

mercredi 5 novembre 2014

Valls : Apologie de dhimmitude

A lire le discours hallucinant de Valls à l'Institut du monde arabe le 26 juin 2014.

On notera l'effusion de termes positifs, obséquieux jusqu'à l'absurde, et aussi la confusion totale faite par Valls entre les mots arabe et musulman, ignorant le fait qu'un certain nombre d'Arabes sont chrétiens (voire même juifs).
A noter aussi que le texte officiel en ligne contient des fautes d'orthographe...

Morceaux choisis:

L’Islam est la seconde religion de France ! Mais, au-delà des musulmans de France, c’est toute une Nation qui reconnait ici la grandeur, la finesse et la diversité de l’Islam ; c’est toute une Nation qui dit aussi que l’Islam a toute sa place en France, parce que l’Islam est une religion de tolérance, de respect, une religion de lumière et d’avenir
Le fait que l’Islam est la deuxième religion de France est une chance pour la France.

Discours intégral

Discours de Manuel VALLS, Premier ministre à l’Institut du Monde Arabe Jeudi 26 juin 2014 Messieurs les ambassadeurs, Monsieur le président de l’Institut du monde arabe, cher Jack LANG, Monsieur le directeur général de la Bibliothèque publique du Roi ABDULAZIZ, Mesdames, messieurs les représentant des cultes, Mesdames, messieurs

Depuis deux mois, et son inauguration par le président de la République, cette très belle exposition - que nous avons pu parcourir - sur le pèlerinage à la Mecque connait un vrai succès. Elle permet aux visiteurs, comme je viens de le faire, de découvrir des pièces anciennes et plus contemporaines et des témoignages remarquables qui vous donnent envie de revenir pour pouvoir véritablement y consacrer le temps nécessaire. Grâce à la peinture, aux écritures, aux objets d’art et de culte, nous plongeons au cœur de l’un des cinq piliers de l’Islam, et c’est un très beau parcours et un magnifique trajet que nous empruntons, un magnifique trajet pour comprendre ce voyage que, depuis des siècles, par différents modes de locomotion qui se sont modernisés – nous l’avons vu – les musulmans du monde entier sont invités à faire. Et l’Institut du monde arabe accompli (sic! accomplit) ici, une fois de plus, sa mission : être un lieu – Jack LANG le rappelait – de culture, de dialogue, de tolérance, de respect par la connaissance ; un lieu également d’érudition et de pédagogie ; et il faut beaucoup de talent et de l’implication pour concilier les deux et je sais que vos équipes, monsieur le président - mais vous êtes vous-même très exigeant – n’en manquent pas. Je veux saluer l’initiative prise ce soir par Jack LANG et Faisal Bin MUAMMAR. En rassemblant dans un moment convivial des représentants des différents cultes, des mécènes et des collectionneurs qui ont permis cette exposition, ils ont fait le choix du rapprochement. C’est une philosophie qui correspond parfaitement au lieu où nous nous trouvons. Cette exposition connaît - je le disais - un vrai succès. Et, en la visitant, je me suis dit au fond trois choses.

Commentaire: les choses sérieuses commencent maintenant:

La première, c’est qu’il y a en France de l’intérêt et du goût pour ces terres, ces lieux qui sont le berceau de l’Islam. Dans la droite ligne du département « des arts de l’Islam » au Musée du Louvre - mais il existait déjà un lieu prestigieux au British Museum – cette exposition montre à quel point nos compatriotes, nos concitoyens se passionnent pour tout ce qui constitue l’essence et les origines de la culture arabo-musulmane. Et au fond quoi de plus normal !

Commentaire: attention, là c'est maintenant du très très lourd:

L’Islam est la seconde religion de France ! Mais, au-delà des musulmans de France, c’est toute une Nation qui reconnait ici la grandeur, la finesse et la diversité de l’Islam ; c’est toute une Nation qui dit aussi que l’Islam a toute sa place en France, parce que l’Islam est une religion de tolérance, de respect, une religion de lumière et d’avenir, à mille lieux de ceux qui en détournent et en salissent le message.

Commentaire: le paragraphe ci-dessus a été enlevé du site du gouvernement.

Et c’est aux musulmans eux-mêmes d’agir, de refuser les intégrismes, les radicalismes qui utilisent la religion pour diffuser la haine et la terreur et, dans ce combat, je veux saluer le très beau texte publier par le Conseil du culte français musulman, la République sera toujours à leur côté.

Commentaire: maintenant le parfait petit dhimmi:

Dans quelques jours, les musulmans de France, comme tous les musulmans dans le monde, entreront dans le mois du Ramadan - mois sacré. J’aurais (sic! j'aurai) l’occasion, comme chaque année, comme je le faisais comme maire, comme ministre de l’Intérieur et cette fois-ci comme Premier ministre, de venir à leur rencontre lors de (sic!) repas de rupture du jeûne. Et je leur adresserai un message de confiance, un message qui souligne combien la France est une terre de liberté qui respecte les croyances de chacun et qui considère que le fait que l’Islam est la deuxième religion de France est une chance pour la France.

Commentaire: on aimerait bien voir plus de respect réel pour le christianisme et contre les Femens.

La deuxième chose qui m’est venue à l’esprit c’est que, au-delà de l’Islam, cette exposition et cette institution – cher Jack – témoignent de la vivacité de la relation qui existe entre la France et le monde arabe. Entre le monde arabe et la France il n’y a pas uniquement des liens réciproques, une histoire, il y a une vraie complicité teintée d’affection sincère.

Commentaire: il faut souligner que cette affection concernait les chrétiens d'Europe et les chrétiens du proche-orient, et n'a rien à voir avec l'Islam!!

Et pensons à ces mots de Jean NOUVEL, l’architecte de ce lieu, qui affirme que l’architecture est la pétrification d’un moment de culture et cet Institut du monde arabe, c’est bien la pétrification, la matérialisation des liens qui unissent les cultures occidentales et arabes, les cultures qui vont d’ailleurs au-delà du monde arabe puisque nous avons pu voir, admirer des corans par exemple qui viennent de Chine ou d’Inde.

Depuis vingt-six ans l’IMA est un îlot magnifique de tolérance et de connaissance avec sa bibliothèque, ses savants, ses équipes dirigeantes et j’ai une pensée bien sûr pour Dominique BAUDIS récemment disparu et qui a présidé aux destinées de cette institution pour laquelle il s’était passionné, institution à laquelle Jack LANG donne vous le savez une force qui ne nous étonne pas et qui est évidemment indispensable pour cette relation et cette affection.

Le monde arabe est fascinant. Il est aujourd’hui traversé par des aspirations formidables ; il peut être victime aussi de fractures confessionnelles, de l’exaltation de la violence. Alors que sa jeunesse s’apprêtait à embrasser la modernité, à concilier l’ouverture au monde avec les traditions millénaires, de vieux démons sont réapparus à Damas, à Bengazi (sic! Benghazi), à Mossoul… et la France entend, avec ses partenaires, agir, proposer, initier pour éviter au monde arabe – mais au fond au monde tout simplement – un enchaînement fatal.

Commentaire: mais qui donc est allé mettre le bazar en Libye et en Syrie?? On croit rêver.

Et, enfin, la troisième chose que je me suis dite, c’est que la rencontre de ce soir, avec vous tous qui exercez des responsabilités culturelles, philosophiques, culturelles, politiques, est un beau symbole pour notre République. Il y a dans ce lieu, devant le chevet de Notre-Dame, une grande diversité d’origines, d’opinions et de croyances, mais il y a une même aspiration, celle de garantir les valeurs qui font l’unité de ce pays et, parmi elles, il y a bien évidemment la laïcité qui est notre richesse, le ciment de notre Nation et qui nous permet de vivre ensemble. J’en parle ce soir parce que nous venons de partager ensemble le plaisir qu’offre la contemplation d’objets d’art, de manuscrits, de tissus ou d’offrandes qui ont un caractère religieux. Et nous venons de le faire, ici, dans un bâtiment public, dans une exposition soutenue par des mécènes – et je veux les saluer tout particulièrement – mais soutenue également par les pouvoirs publics.

Et dire cela c’est rappeler à quel point la laïcité, contrairement à cette fausse idée que l’on entend souvent, n’est pas la négation du fait religieux - au contraire - c’est un principe de respect et d’ouverture à l’autre. Qu’il croit ou qu’il ne croit pas.

Commentaire: Belle hypocrisie, la laïcité est devenue avant anti-chrétienne et pro-islam.

Cette invitation à l’ouverture, à la connaissance, à la découverte, à l’intelligence – qui était aussi celle de Jack LANG en rappelant le lien qui unit les trois grandes religions monothéistes – c’est le pari que vous êtes parvenus à relever en réalisant cette exposition. Et c’est le pari que vous faites tous les jours à l’Institut du monde arabe. Et c’est le pari que j’aimerais vous demander de tenter plus encore dans vos activités professionnelles, vos responsabilités associatives, sociales et culturelles.

C’est par ces engagements si divers, mais au fond si complémentaires, que vous participez collectivement à la construction d’une République et d’une France apaisées, à une relation entre des mondes qui parfois s’ignorent, même si nous voyons bien que l’amitié qui existe entre l’Arabie Saoudite et la France fait partie de cette construction plus apaisée pour le monde.

La présence, enfin, de représentants de toutes les religions dit bien non seulement ce qu’est la France d’aujourd’hui mais ce que doit être le monde d’aujourd‘hui et de demain et c’est ce message de confiance dans l’avenir que je voulais vous délivrer. Je vous remercie.

source:
http://www.gouvernement.fr/document/213-discours-de-manuel-valls-a-l-institut-du-monde-arabe


mercredi 15 octobre 2014

Lire le Qoran, au lieu d'en parler

Préambule

Une poésie arabe classique sur les quatre couleurs de l'Islam:

  • Blancs sont nos actes,
  • Noires sont nos batailles,
  • Verts sont nos pays,
  • Rouges sont nos épées.
  • (Safi al-Din al-Hilli 1276 - 1349)
=> rouges sont nos épées, vu? je rappelle que c'est une poésie.

Quelques citations du Qoran

Notre Premier Ministre, Bénito Gaz, a récemment déclaré que l’islam était une « religion de tolérance, de respect, de lumière et d’avenir. » Puisqu’il est apparemment versé en théologie, nous aimerions obtenir de Manuel Valls un petit commentaire des versets suivants du Coran :

  • XLVII, 4 : Lorsque vous rencontrez ceux qui ont mécru, frappez-les à la gorge.
  • IX, 5 : Quand les mois sacrés seront expirés, tuez les infidèles où que vous les trouviez !
  • VIII, 39 : Combattez-les jusqu’à ce que la religion soit entièrement à Allah !
  • VIII, 67 : Un prophète ne devrait pas faire de prisonniers avant d’avoir prévalu sur la terre.
  • IX, 73 : Ô Prophète, mène le combat (jihâd) contre les infidèles et les hypocrites, et sois dur à leur égard.
  • IX, 30 : Les chrétiens disent : « le Christ est le fils d’Allah » – qu’Allah les anéantisse !

Le poison du relativisme

Normalement, à ce moment précis de l’exposé, je suis interrompu par une voix qui dit : « Oui, mais si tu veux aller par là, dans toutes les religions on trouve des appels au meurtre ! » Je lance donc un grand jeu-concours : trois kilos de cochonnaille à celui qui trouve un seul verset de l’Évangile qui invite les chrétiens à tuer les incroyants pour accélérer l’expansion du christianisme.
Derrière l’objection de la petite voix, on trouve le préjugé contemporain typique selon lequel toutes les religions sont également bonnes sauf quand elles sont appliquées à fond (version G.L.F.), ou toutes également mauvaises mais tolérables quand elles sont peu appliquées (version G.O.F.).
Le problème est que la religion chrétienne appliquée à fond consiste à imiter Jésus-Christ, qui est mort crucifié en pardonnant à ses bourreaux, tandis qu’appliquer l’islam consiste à imiter Mahomet, chef de guerre qui, entre autres choses, égorgeait les infidèles de ses propres mains.
Les religions ne se ressemblent pas. C’est ainsi. 
Que la plupart des musulmans vaillent infiniment mieux que leur religion (qu’ils ignorent bien souvent, et appliquent assez mollement), nous n’en doutons pas. Mais c’est une autre question. Notre problème, ce sont ceux qui l’appliquent sérieusement.

Avant de se jeter dans la consultation fébrile des évangiles pour y chercher des versets homicides, mon objecteur tentera sans doute une parade : « Bon d’accord, mais tu extrais trois versets du Coran, qui est un livre de 600 pages, c’est un peu facile. » Ici, pas de jeu-concours, je donne la réponse d’entrée : sur les 6236 versets que compte le Coran, 800 sont des injures et des malédictions contre les Juifs, les Chrétiens, les infidèles en général, ou encore des appels à la guerre, au meurtre, à la mutilation. Faites l’expérience : ouvrez le Coran à n’importe quelle page, vous trouverez une malédiction et une ou deux menaces de « châtiment humiliant » et de « punition avilissante » (crucifixion, amputation, eau bouillante, coups de fouet). Cela représente donc environ 13% du texte total ! Pour trouver un tel degré d’agressivité dans un livre, il faut se tourner vers la propagande politique. Et encore.

Le problème de la violence

Tant que les autorités religieuses musulmanes n’admettront pas que leur texte sacré pose un problème, nous ne pourrons pas leur faire confiance. Comme on vient de le voir, leur habituelle réponse, qui consiste à dire que la violence est « étrangère à l’islam », « étrangère au Coran » est un grossier mensonge. L’islam, c’est le Coran, et le Coran est un brûlot ultra-violent. Seules l’inculture crasse et la veule soumission des dirigeants européens, selon les cas, expliquent leur absence de réaction face à de telles contre-vérités.

Sur le plan théologique, les points de blocage sont les suivants, toujours passés sous silence.

Premier point : l’école théologique majoritaire depuis le Xe siècle -l’asharisme- soutient que le Coran est un texte directement dicté par Dieu, mot à mot. Mieux que cela : le Coran est censé être la parole « incréée » d’Allah. Autrement dit, le texte du Coran est réputé être de la substance même de Dieu. C’est la raison pour laquelle il est interdit, à l’intérieur de l’islam, de se livrer à une quelconque interprétation historico-critique du livre sacré. Ceci explique pourquoi l’exégèse et l’apologétique musulmanes sont d’une aussi consternante puérilité (pour s’en faire une idée, il suffit de se rendre dans une boutique de spiritualité islamique, à Barbès par exemple, et de consulter les ouvrages en rayon).

Deuxième point : cette même école théologique soutient la règle de « l’abrogeant et de l’abrogé » : cela signifie que lorsqu’il y a une contradiction entre deux versets du Coran, le verset le plus récent annule le verset le plus ancien.
Or, il faut savoir que les versets « tolérants » du Coran (datés de la Mecque, où Mahomet était minoritaire) sont abrogés par des versets plus tardifs, dits « versets de colère » (datés de Médine, où il était majoritaire). Cette règle est d’autant plus solide qu’elle est elle-même inscrite dans des versets du Coran (II, 106 et XVI, 101).
De ce fait, le droit à la liberté religieuse n’est pas reconnu dans l’islam asharite actuellement dominant (le fameux verset, souvent cité par les musulmans télévisuels, « Point de contrainte en religion » (II, 256), est en fait abrogé par des versets plus tardifs, notamment IX, 36 et 73).
En conséquence, l’islam actuel est incompatible avec notre bloc constitutionnel, comme avec la convention européenne des Droits de l’Homme. Il l’est aussi en raison du sort qu’il réserve aux femmes : le Coran préconise, en effet, de battre les femmes quand elles n’obéissent pas (IV, 34) et de les flageller en cas d’adultère (XXIV, 2) – ce châtiment ayant été commué en lapidation à mort par les « hadiths du prophète »).
De cela, les dirigeants politiques des années 1980 étaient encore parfaitement conscients. Le RPR écrivait ainsi dans les actes de ses Etats Généraux de 1990 : « L’islam n’apparaît pas conforme à nos fondements sociaux et semble incompatible avec le droit français […] Il y a bien incompatibilité entre l’islam et nos lois. »

Troisième point : dans la théologie islamique dominante, lorsque l’islam est minoritaire sur un territoire, il doit se montrer tolérant ; lorsqu’il devient majoritaire, les musulmans doivent appliquer la charia et les infidèles doivent se convertir ou acquitter un impôt de soumission (IX, 29). En Allemagne, dans certains quartiers, des brigades de police religieuse sont d’ores et déjà en train de se mettre en place (« Shariah Polizei »).

Chez nous, depuis les déclarations du RPR en 1990, un seul changement vraiment notable est intervenu : plusieurs millions de musulmans supplémentaires sont arrivés sur notre sol.

(http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2014/10/ne-parlez-pas-du-coran-lisez-le-.html)

mardi 7 octobre 2014

Le bilan africain de Nicolas Sarkozy (par Bernard Lugan)

Sommaire de l'Afrique Réelle n°58 - octobre 2014

Actualité :

  • Algérie : la crise s'aggrave
  • Menaces sur le Cameroun
  • Afrique du Sud : l'Apartheid à rebours

Economie : L'Afrique ne décolle pas
Défense : L'Afrique, un continent qui s'arme


Editorial de Bernard Lugan : le bilan africain de Nicolas Sarkozy

George Bush désintégra l'Irak et Nicolas Sarkozy la Libye, deux pays qui étaient des remparts contre l'islamisme. La Libye du colonel Kadhafi était, de plus, devenue un partenaire essentiel dans la lutte contre la déferlante migratoire venue de la mer, phénomène si bien annoncé par Jean Raspail dans son prophétique Camp des Saints.
Si George Bush n'a plus d'avenir politique, Nicolas Sarkozy ambitionne quant à lui de revenir aux Affaires. Le bilan africain de son premier mandat doit donc être fait. Il est catastrophique et tient en sept points :

1) Le plus grave par ses conséquences régionales fut la guerre incompréhensible qu'il déclara au colonel Kadhafi après qu'il l'eut pourtant reçu avec tous les honneurs. Nicolas Sarkozy devra répondre à trois questions :

  • Pourquoi outrepassa-t-il le mandat international prévoyant une zone d'exclusion aérienne dans le seul secteur de Benghazi pour le transformer en une guerre totale ?
  • Pourquoi refusa-t-il toutes les options de sortie de crise proposées par les chefs d'Etat africains, exigeant au contraire d'une manière obstinée la destruction pure et simple du régime libyen ?
  • Pourquoi, alors que le colonel Kadhafi venait de réussir à se sortir du piège de Syrte, fit-il tronçonner son convoi par l'aviation, le livrant ainsi aux islamo-gangsters de Misrata qui le mirent ignominieusement à mort ?

2) Le plus irresponsable pour l'avenir de la France est d'avoir, par petit calcul électoral, et sans consultation préalable du peuple français, transformé Mayotte en département. Dans ce Lampedusa d’outre-mer qui vit des prestations versées par les impôts des métropolitains, la maternité de Mamoudzou met au monde chaque année 7000 jeunes compatriotes, dont 80% nés de mères immigrées originaires de toute l’Afrique orientale et jusqu’à la cuvette du Congo. Juridiquement, il n’existe plus aucun moyen de revenir au statut antérieur qui permettait de maintenir cette île de l’océan indien dans l’ensemble français sans avoir à subir les conséquences dramatiques de la départementalisation.

3) Le plus indécent fut la façon dont, en Côte d'Ivoire, il intervint directement dans la guerre civile en hissant au pouvoir son ami et celui de la Banque mondiale, le très mal élu Alassane Ouattara, prolongeant ainsi toutes les conditions des futures crises.

4) Le plus insolite fut son « discours de Dakar », dans lequel il osa déclarer que si l'Afrique n'est, selon lui, pas entrée dans l'histoire, c'est parce qu'elle ne s'est pas soumise au dogme démocratique...

5) Le plus scandaleux fut sa gestion du dossier rwandais quand, influencé par son ministre Bernard Kouchner, il ne conditionna pas le rapprochement diplomatique entre Paris et Kigali au préalable de l'abandon des accusations fabriquées par Paul Kagamé contre l'armée française.

6) Le plus symptomatique fut son alignement sur les Etats-Unis, politique illustrée par un vaste désengagement, de Djibouti à Dakar, avec pour résultat de laisser le Sahel à Washington. Il aura fallu un président socialiste pour que la France fasse son grand retour dans la région...

7) Le plus incompréhensible, conséquence du point précédent, fut son refus d'intervention au Mali. Pourquoi laissa t-il les islamistes se renforcer puis coiffer les Touareg du MNLA alors que nos intérêts nationaux, notamment en ce qui concerne l'uranium du Niger, étaient directement engagés dans la région ?

www.bernard-lugan.com

lundi 6 octobre 2014

ONLR le 05 octobre 2014

Et encore une de plus.

Actions du 30 août 2013 au 05 octobre 2014


Actions du 01 mai 2012 au 06 mai 2013

Fier d'être sur la photo

On Ne Lâche Rien !

lundi 29 septembre 2014

Petites phrases : cuvée 2014

Arnaud Montebourg : « Je crois à un retour de Nicolas Sarkozy ; mais menotté »,

Hervé Morin : « Au centre, on n’est pas chargé d’être la roue de secours du Titanic »,

Michel Sapin : « Quand on ne va pas assez loin, c’est déjà qu’on va quelque part »,

Roland Dumas : « Les affaires au cul, ça se soigne comme les hémorroïdes »,

Nadine Morano : « On a une recrudescence de violence... Par exemple, le vol des portables à l’arraché, ça n’existait pas avant que les portables existent »,

Thomas Thévenoud : « Je ne suis pas un fraudeur, je suis un contribuable négligent. »

Jérôme Cahuzac : « Pourquoi démissionner quand on est innocent ? »

Pierre de Cossette, d’Europe 1: « A ce rythme, Hollande sera sous les 3% avant le déficit »,

Tanguy Pastureau, de RTL : « Triomphe de la théorie du genre : hier, des centaines de militants ont accueilli une femme, Nathalie Kosciusko-Morizet, en criant Nicolas »,

François Baroin : «Wauquiez c’est le Fou du Puy »,

Charles Beigbeder : « Bertrand Delanoë, c’est Gabegie le magnifique »,

Daniel Cohn-Bendit : « Si Mélenchon était au pouvoir, il mettrait tous les Mélenchon en tôle »,

Jean-Claude Gaudin : « Comme je suis célibataire et que je n’ai pas d’enfants, je ne me suis pas senti vieillir »,

Henri Guaino : « Si Nicolas Sarkozy n’avait pas été là, il n’y aurait plus de démocratie en France, en Europe et dans le monde »,

Jean-Christophe Lagarde : « On change le bocal, mais on garde les mêmes cornichons »,

Sénatoriales du 28 septembre 2014 : 2 élus FN

La moitié des sièges de sénateurs était à pourvoir, dimanche 28 septembre.

La fausse droite, qui avait perdu la majorité au Sénat en 2011 au profit de la gauche, a récupéré la majorité, même si l'ampleur de la victoire est plus mesurée qu'escomptée.

Au total, l'UMP et les gaucho-centristes de l'UDI disposent ensemble d'une majorité d'une quinzaine de sièges.

  • Le FN a 2 élus.
  • L'UMP a remporté 23 sièges et en a perdu 11 (bilan +12), soit 145 sénateurs
  • L'UDI a remporté 8 sièges et perdu 2 (bilan +6), soit 38 sénateurs
  • Le PS a remporté 8 sièges mais en perd 23 (bilan -15), soit reste 113 sièges
  • Le groupe RDSE a perdu 7 sièges, reste 12 sièges
  • Le PCF a perdu 3 sièges, reste 18 sièges
  • EELV reste stable avec 10 sièges.

Groupes avant le nouveau vote

Le nouveau Sénat après le vote de dimanche 28 sept 2014

Bilan des sièges gagnés et perdus


Si le FN n'obtient que deux élus, il faut souligner que le parti réalise des scores bien au-delà de ce qu'il pouvait espérer. En tout, le FN réunit 3 972 suffrages de la part des grands électeurs, alors même qu'il ne disposait que d'un millier de voix acquises. Il quadruple donc son réservoir théorique de voix.

Dans le Var, le FN disposait de 215 grands électeurs. David Rachline a recueilli 401 voix. Dans les Bouches-du-Rhône, Stéphane Ravier pouvait compter sur 210 grands électeurs, selon le décompte du FN. Il devient sénateur avec 431 voix.

La même chose s'est passée dans les départements où le FN n'a pas eu d'élus. Par exemple, dans l'Ain, le parti avait trois grands électeurs. Il recueille 68 voix. Dans l'Aisne, il y avait 37 grands électeurs FN, pour un résultat de 167 suffrages. Dans le Vaucluse, le FN disposait de 90 grands électeurs. Il recueille 127 voix.

Analyse critique de l'économie de l'Allemagne

Le mirage économique allemand

Article intéressant publié ici
http://www.project-syndicate.org/commentary/philippe-legrain-pokes-large-holes-in-the-myth-of-german-success/french

LONDRES – Depuis 60 ans, les gouvernements allemands successifs ont cherché à toujours plus européaniser l’Allemagne. Or, aujourd’hui, l'administration de la chancelière Angela Merkel veut remodeler les économies européennes à l'image de l'Allemagne. C'est une idée imprudente sur le plan politique et dangereuse au niveau économique.
Loin d'être l'économie la plus réussie de l'Europe – comme le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, et d'autres s’en vantent – l’économie allemande est dysfonctionnelle.

Bien sûr, l'Allemagne a ses points forts : des entreprises de renommée mondiale, un faible taux de chômage [commentaire: avec beaucoup de contrats à temps partiel] et une excellente note de crédit. Mais elle connaît aussi une stagnation des salaires [commentaire: en réalité, il s'agit même d'une baisse de 10 à 15%], des banques en faillite, une insuffisance des investissements, des gains de productivité faibles, une démographie maussade et une croissance anémique de la production. Son modèle économique protectionniste – qui consiste à tailler dans les salaires pour subventionner les exportations – ne doit pas servir d'exemple à suivre pour le reste de la zone euro.

L'économie allemande s'est contractée au deuxième trimestre de l'année 2014 et a connu une croissance d'à peine 3,6% depuis la crise financière mondiale de 2008 – un peu plus que la France et le Royaume-Uni, mais moins de la moitié du taux de la Suède, de la Suisse et des Etats-Unis. Depuis 2000, la croissance du PIB n’a été en moyenne que de 1,1% par an, ce qui classe le pays à la treizième place sur les 18 pays membres de la zone euro.

Décriée comme « l'homme malade de l'Europe » lorsque l'euro a été lancé en 1999, l'Allemagne a répondu non pas en stimulant le dynamisme, mais en réduisant les coûts [commentaire: en réduisant les salaires, concrètement]. L’investissement a chuté de 22,3% du PIB en 2000 à 17% en 2013. L’infrastructure, comme les routes, les ponts et même le canal de Kiel, est en ruine après des années de négligence. Le système d'éducation est grinçant : le nombre de nouveaux apprentis est au niveau le plus bas depuis la réunification, le pays a moins de jeunes diplômés (29%) que la Grèce (34%) et ses meilleures universités peinent à se hisser parmi les meilleures 50 universités au monde.

Entravée par un sous-investissement, l'économie arthritique de l'Allemagne a du mal à s'adapter. Malgré les réformes du marché du travail de l'ancien chancelier Gerhard Schröder, il est plus difficile de licencier un employé permanent en Allemagne que partout ailleurs dans l'OCDE. L’Allemagne languit à la 111e place au niveau mondial pour la facilité à créer une entreprise, selon le classement Doing Business de la Banque mondiale. Ses plus grandes entreprises sont vieilles et n’innovent plus guère ; le pays n’a produit pas d'équivalent de Google ou Facebook. Le secteur des services est particulièrement rigide.
Le gouvernement a présenté moins de réformes favorables à la croissance au cours des sept dernières années que n'importe quelle autre économie avancée, selon l'OCDE. La moyenne de croissance annuelle de la productivité au cours de la dernière décennie, ne s’établissant qu’à un faible 0,9%, a même été plus lente que celle du Portugal.

Le poids de la stagnation a été supporté par les travailleurs allemands. Bien que leur productivité ait augmenté de 17,8% au cours des 15 dernières années, leur rémunération réelle est aujourd'hui moindre qu’en 1999, lorsqu’un accord tripartite entre le gouvernement, les entreprises et les syndicats a plafonné les salaires. Les propriétaires d'entreprise peuvent se réjouir, mais la suppression des salaires nuit aux perspectives à plus long terme de l'économie en décourageant les travailleurs à améliorer leurs compétences, ainsi que les entreprises à investir dans une production à plus forte valeur.

La compression des salaires sape la demande intérieure, tout en subventionnant les exportations, sur lesquelles la croissance de l'Allemagne est basée. L'euro, qui est sans aucun doute beaucoup plus faible que le mark n’aurait été, a également contribué à cette situation, en réduisant les prix des produits allemands et en empêchant la France et l'Italie de recourir à une dépréciation de la monnaie. Jusqu’il y a peu, l'euro a également généré une augmentation rapide de la demande extérieure en Europe méridionale, tandis que le développement industriel effréné de la Chine a augmenté la demande pour les exportations traditionnelles de l'Allemagne.

Cependant, aujourd'hui, alors que les pays du sud de l'Europe sont déprimés et que l'économie de la Chine croît moins vite et se détourne des dépenses d'investissement, la machine à exporter allemande a ralenti. Sa part dans les exportations mondiales est passée de 9,1% en 2007 à 8% en 2013 – aussi bas que durant l'ère de « l'homme malade », lorsque l'Allemagne était aux prises avec la réunification. Parce que les voitures et les autres exportations « made in Germany » contiennent maintenant de nombreuses pièces produites en Europe centrale et orientale, la part de l'Allemagne dans les exportations mondiales n’a jamais été aussi basse en termes de valeur ajoutée.

Les décideurs politiques allemands se targuent du vaste excédent du compte courant du pays - 197 milliards d’euros (262 milliards de dollars) en juin 2014 – le considérant comme un signe de la compétitivité supérieure de l'Allemagne. Pourquoi, dès lors, les entreprises ne veulent-elles pas investir davantage dans le pays?

Les excédents extérieurs sont en fait symptomatiques d'une économie en difficulté. La stagnation des salaires augmente les excédents des sociétés, tandis que la réduction des dépenses, le secteur des services étouffé et les start-ups qui peinent à décoller suppriment l'investissement intérieur, le surplus d’épargne qui en résulte étant souvent dilapidé l'étranger. L'institut DIW basé à Berlin calcule que, entre 2006 et 2012, la valeur de portefeuille des avoirs étrangers de l'Allemagne a diminué de 600 milliards d’euros, soit 22% du PIB.

Pire encore, au lieu de représenter un « ancrage de stabilité » pour la zone euro, comme Schäuble l’affirme, Allemagne propage de l’instabilité. La mauvaise approche de ses banques consistant à prêter leurs excédents d'épargne a formé des bulles sur les prix des actifs au cours de la période qui a précédé la crise financière, et a imposé une déflation de la dette depuis lors.

L'Allemagne n'est pas non plus un « moteur de croissance » pour la zone euro. En fait, la faiblesse de sa demande intérieure a ralenti la croissance au-delà de ses frontières. En conséquence, les banques et les contribuables allemands sont moins susceptibles de récupérer leurs créances douteuses détenues dans les pays du sud de l'Europe.

Quand on voit combien la compression des salaires a été néfaste pour l'économie de l'Allemagne, imposer des réductions de salaires au reste de la zone euro serait catastrophique. Les coupes dans les revenus dépriment les dépenses intérieures et rendent les dettes encore moins gérables.

Etant donné la faiblesse de la demande mondiale, la zone euro dans son ensemble ne peut pas compter sur les exportations pour se développer et rembourser ses dettes.

Pour les économies en difficulté du sud de l’Europe, dont les exportations traditionnelles ont été affaiblies par la concurrence chinoise et turque, la solution consiste à investir dans le déplacement vers le haut de la chaîne de valeur grâce à la production de nouveaux et de meilleurs produits. [commentaire: et si on arrêtait la mise en concurrence généralisée sans protection?]

L'économie allemande a besoin d'une révision. Les décideurs politiques devraient se concentrer sur le renforcement de la productivité, et non de la « compétitivité », en payant les travailleurs ce qu’ils méritent. Le gouvernement devrait profiter des taux d'intérêt proches de zéro pour investir, et encourager les entreprises – en particulier les start-ups – à faire de même. Enfin, l'Allemagne devrait accueillir davantage de jeunes immigrés dynamiques pour enrayer son déclin démographique.
Ce serait un meilleur modèle économique pour l'Allemagne… Qui montrerait le bon exemple pour le reste de l'Europe.

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jeudi 18 septembre 2014

Perte de souveraineté et mise en esclavage bancaire pour dettes

« Donnez moi le droit d’émettre et de contrôler l’argent d’une Nation, et alors peu m’importe qui fait ses lois » – Mayer Amschel Rothschild (1744-1812)

Méthode pas-à-pas pour aboutir à un asservissement complet :

  1. Infiltrer un banquier (Pompidou - Rothschild) auprès de ceux qui gouvernent le pays (De Gaulle), pour qu’il devienne premier ministre (1962),
  2. Eliminer ceux qui gouvernent (De Gaulle) avec une révolution (mai 1968),
  3. Faire élire le banquier (Pompidou) à la tête du pays (1969),
  4. Faire voter en cachette une loi privant le pays du droit de créer sa propre monnaie (1973), et l'obligeant ainsi à emprunter auprès des banques et des investisseurs internationaux,
  5. Attendre que les politiques dépensent plus que l’Etat n’encaisse (1973 – 1998), ou favoriser l'endettement et la dépense,
  6. Créer une banque supranationale indépendante (BCE) battant sa propre monnaie (1998). S’il le faut enfumer les électeurs avec un bel idéal (l’Europe) pour masquer l'opération, 
  7. Attendre que les politiques dépensent plus que l’Etat n’encaisse (1998 – 2012), ou favoriser l'endettement et la dépense, 
  8. Nommer un ancien banquier (Mario Draghi – Goldman Sachs) à la tête de la banque supranationale BCE (2011), 
  9. Attendre que les Etats soient en quasi-faillite. Favoriser crises économiques, et quelques guerres inopportunes mais ruineuses, 
  10. Mettre le pays sous tutelle du FMI,
  11. Ponctionner à volonté sur l'épargne pour enrichir les banques. Le tour est joué.


Les gagnants: Les propriétaires de Rothschild, Goldman Sachs & Cie
Les perdants: Le peuple
Les complices: Les politiques et les médias

La Suite

Laisser les politiques et les médias expliquer aux citoyens pourquoi il n’y a pas d’autre choix que de les tondre (les citoyens),
Adopter si possible un discours rationnel (y a plus d’argent) et proposer un faux choix: soit on augmente les impôts, soit on diminue les prestations (sécu, retraite, enseignement, etc.)
Prétexter une crise pour faire les 2 (augmenter les impôts ET diminuer les prestations)
Vendre les bijoux de famille (transport, énergie, immobilier) aux multinationales
Mettre au pouvoir des gens non élus par le peuple, comme en Italie (Mario Monti)

Epilogue : à lire

Rougeyron : Enquête sur la loi du 3 janvier 1973 

mardi 16 septembre 2014

LMPT La Machine à Perdre Tout

Quelques photos pour célébrer La Machine à Perdre Tout :

ça commence comme ça avec Putride Barjot

La "caution morale" de La Machine à Perdre Tout

Dommage pour elle...


La "caution morale" de La Machine à Perdre Tout (Le Retour)