mercredi 15 octobre 2014

Lire le Qoran, au lieu d'en parler

Préambule

Une poésie arabe classique sur les quatre couleurs de l'Islam:

  • Blancs sont nos actes,
  • Noires sont nos batailles,
  • Verts sont nos pays,
  • Rouges sont nos épées.
  • (Safi al-Din al-Hilli 1276 - 1349)
=> rouges sont nos épées, vu? je rappelle que c'est une poésie.

Quelques citations du Qoran

Notre Premier Ministre, Bénito Gaz, a récemment déclaré que l’islam était une « religion de tolérance, de respect, de lumière et d’avenir. » Puisqu’il est apparemment versé en théologie, nous aimerions obtenir de Manuel Valls un petit commentaire des versets suivants du Coran :

  • XLVII, 4 : Lorsque vous rencontrez ceux qui ont mécru, frappez-les à la gorge.
  • IX, 5 : Quand les mois sacrés seront expirés, tuez les infidèles où que vous les trouviez !
  • VIII, 39 : Combattez-les jusqu’à ce que la religion soit entièrement à Allah !
  • VIII, 67 : Un prophète ne devrait pas faire de prisonniers avant d’avoir prévalu sur la terre.
  • IX, 73 : Ô Prophète, mène le combat (jihâd) contre les infidèles et les hypocrites, et sois dur à leur égard.
  • IX, 30 : Les chrétiens disent : « le Christ est le fils d’Allah » – qu’Allah les anéantisse !

Le poison du relativisme

Normalement, à ce moment précis de l’exposé, je suis interrompu par une voix qui dit : « Oui, mais si tu veux aller par là, dans toutes les religions on trouve des appels au meurtre ! » Je lance donc un grand jeu-concours : trois kilos de cochonnaille à celui qui trouve un seul verset de l’Évangile qui invite les chrétiens à tuer les incroyants pour accélérer l’expansion du christianisme.
Derrière l’objection de la petite voix, on trouve le préjugé contemporain typique selon lequel toutes les religions sont également bonnes sauf quand elles sont appliquées à fond (version G.L.F.), ou toutes également mauvaises mais tolérables quand elles sont peu appliquées (version G.O.F.).
Le problème est que la religion chrétienne appliquée à fond consiste à imiter Jésus-Christ, qui est mort crucifié en pardonnant à ses bourreaux, tandis qu’appliquer l’islam consiste à imiter Mahomet, chef de guerre qui, entre autres choses, égorgeait les infidèles de ses propres mains.
Les religions ne se ressemblent pas. C’est ainsi. 
Que la plupart des musulmans vaillent infiniment mieux que leur religion (qu’ils ignorent bien souvent, et appliquent assez mollement), nous n’en doutons pas. Mais c’est une autre question. Notre problème, ce sont ceux qui l’appliquent sérieusement.

Avant de se jeter dans la consultation fébrile des évangiles pour y chercher des versets homicides, mon objecteur tentera sans doute une parade : « Bon d’accord, mais tu extrais trois versets du Coran, qui est un livre de 600 pages, c’est un peu facile. » Ici, pas de jeu-concours, je donne la réponse d’entrée : sur les 6236 versets que compte le Coran, 800 sont des injures et des malédictions contre les Juifs, les Chrétiens, les infidèles en général, ou encore des appels à la guerre, au meurtre, à la mutilation. Faites l’expérience : ouvrez le Coran à n’importe quelle page, vous trouverez une malédiction et une ou deux menaces de « châtiment humiliant » et de « punition avilissante » (crucifixion, amputation, eau bouillante, coups de fouet). Cela représente donc environ 13% du texte total ! Pour trouver un tel degré d’agressivité dans un livre, il faut se tourner vers la propagande politique. Et encore.

Le problème de la violence

Tant que les autorités religieuses musulmanes n’admettront pas que leur texte sacré pose un problème, nous ne pourrons pas leur faire confiance. Comme on vient de le voir, leur habituelle réponse, qui consiste à dire que la violence est « étrangère à l’islam », « étrangère au Coran » est un grossier mensonge. L’islam, c’est le Coran, et le Coran est un brûlot ultra-violent. Seules l’inculture crasse et la veule soumission des dirigeants européens, selon les cas, expliquent leur absence de réaction face à de telles contre-vérités.

Sur le plan théologique, les points de blocage sont les suivants, toujours passés sous silence.

Premier point : l’école théologique majoritaire depuis le Xe siècle -l’asharisme- soutient que le Coran est un texte directement dicté par Dieu, mot à mot. Mieux que cela : le Coran est censé être la parole « incréée » d’Allah. Autrement dit, le texte du Coran est réputé être de la substance même de Dieu. C’est la raison pour laquelle il est interdit, à l’intérieur de l’islam, de se livrer à une quelconque interprétation historico-critique du livre sacré. Ceci explique pourquoi l’exégèse et l’apologétique musulmanes sont d’une aussi consternante puérilité (pour s’en faire une idée, il suffit de se rendre dans une boutique de spiritualité islamique, à Barbès par exemple, et de consulter les ouvrages en rayon).

Deuxième point : cette même école théologique soutient la règle de « l’abrogeant et de l’abrogé » : cela signifie que lorsqu’il y a une contradiction entre deux versets du Coran, le verset le plus récent annule le verset le plus ancien.
Or, il faut savoir que les versets « tolérants » du Coran (datés de la Mecque, où Mahomet était minoritaire) sont abrogés par des versets plus tardifs, dits « versets de colère » (datés de Médine, où il était majoritaire). Cette règle est d’autant plus solide qu’elle est elle-même inscrite dans des versets du Coran (II, 106 et XVI, 101).
De ce fait, le droit à la liberté religieuse n’est pas reconnu dans l’islam asharite actuellement dominant (le fameux verset, souvent cité par les musulmans télévisuels, « Point de contrainte en religion » (II, 256), est en fait abrogé par des versets plus tardifs, notamment IX, 36 et 73).
En conséquence, l’islam actuel est incompatible avec notre bloc constitutionnel, comme avec la convention européenne des Droits de l’Homme. Il l’est aussi en raison du sort qu’il réserve aux femmes : le Coran préconise, en effet, de battre les femmes quand elles n’obéissent pas (IV, 34) et de les flageller en cas d’adultère (XXIV, 2) – ce châtiment ayant été commué en lapidation à mort par les « hadiths du prophète »).
De cela, les dirigeants politiques des années 1980 étaient encore parfaitement conscients. Le RPR écrivait ainsi dans les actes de ses Etats Généraux de 1990 : « L’islam n’apparaît pas conforme à nos fondements sociaux et semble incompatible avec le droit français […] Il y a bien incompatibilité entre l’islam et nos lois. »

Troisième point : dans la théologie islamique dominante, lorsque l’islam est minoritaire sur un territoire, il doit se montrer tolérant ; lorsqu’il devient majoritaire, les musulmans doivent appliquer la charia et les infidèles doivent se convertir ou acquitter un impôt de soumission (IX, 29). En Allemagne, dans certains quartiers, des brigades de police religieuse sont d’ores et déjà en train de se mettre en place (« Shariah Polizei »).

Chez nous, depuis les déclarations du RPR en 1990, un seul changement vraiment notable est intervenu : plusieurs millions de musulmans supplémentaires sont arrivés sur notre sol.

(http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2014/10/ne-parlez-pas-du-coran-lisez-le-.html)

mardi 7 octobre 2014

Le bilan africain de Nicolas Sarkozy (par Bernard Lugan)

Sommaire de l'Afrique Réelle n°58 - octobre 2014

Actualité :

  • Algérie : la crise s'aggrave
  • Menaces sur le Cameroun
  • Afrique du Sud : l'Apartheid à rebours

Economie : L'Afrique ne décolle pas
Défense : L'Afrique, un continent qui s'arme


Editorial de Bernard Lugan : le bilan africain de Nicolas Sarkozy

George Bush désintégra l'Irak et Nicolas Sarkozy la Libye, deux pays qui étaient des remparts contre l'islamisme. La Libye du colonel Kadhafi était, de plus, devenue un partenaire essentiel dans la lutte contre la déferlante migratoire venue de la mer, phénomène si bien annoncé par Jean Raspail dans son prophétique Camp des Saints.
Si George Bush n'a plus d'avenir politique, Nicolas Sarkozy ambitionne quant à lui de revenir aux Affaires. Le bilan africain de son premier mandat doit donc être fait. Il est catastrophique et tient en sept points :

1) Le plus grave par ses conséquences régionales fut la guerre incompréhensible qu'il déclara au colonel Kadhafi après qu'il l'eut pourtant reçu avec tous les honneurs. Nicolas Sarkozy devra répondre à trois questions :

  • Pourquoi outrepassa-t-il le mandat international prévoyant une zone d'exclusion aérienne dans le seul secteur de Benghazi pour le transformer en une guerre totale ?
  • Pourquoi refusa-t-il toutes les options de sortie de crise proposées par les chefs d'Etat africains, exigeant au contraire d'une manière obstinée la destruction pure et simple du régime libyen ?
  • Pourquoi, alors que le colonel Kadhafi venait de réussir à se sortir du piège de Syrte, fit-il tronçonner son convoi par l'aviation, le livrant ainsi aux islamo-gangsters de Misrata qui le mirent ignominieusement à mort ?

2) Le plus irresponsable pour l'avenir de la France est d'avoir, par petit calcul électoral, et sans consultation préalable du peuple français, transformé Mayotte en département. Dans ce Lampedusa d’outre-mer qui vit des prestations versées par les impôts des métropolitains, la maternité de Mamoudzou met au monde chaque année 7000 jeunes compatriotes, dont 80% nés de mères immigrées originaires de toute l’Afrique orientale et jusqu’à la cuvette du Congo. Juridiquement, il n’existe plus aucun moyen de revenir au statut antérieur qui permettait de maintenir cette île de l’océan indien dans l’ensemble français sans avoir à subir les conséquences dramatiques de la départementalisation.

3) Le plus indécent fut la façon dont, en Côte d'Ivoire, il intervint directement dans la guerre civile en hissant au pouvoir son ami et celui de la Banque mondiale, le très mal élu Alassane Ouattara, prolongeant ainsi toutes les conditions des futures crises.

4) Le plus insolite fut son « discours de Dakar », dans lequel il osa déclarer que si l'Afrique n'est, selon lui, pas entrée dans l'histoire, c'est parce qu'elle ne s'est pas soumise au dogme démocratique...

5) Le plus scandaleux fut sa gestion du dossier rwandais quand, influencé par son ministre Bernard Kouchner, il ne conditionna pas le rapprochement diplomatique entre Paris et Kigali au préalable de l'abandon des accusations fabriquées par Paul Kagamé contre l'armée française.

6) Le plus symptomatique fut son alignement sur les Etats-Unis, politique illustrée par un vaste désengagement, de Djibouti à Dakar, avec pour résultat de laisser le Sahel à Washington. Il aura fallu un président socialiste pour que la France fasse son grand retour dans la région...

7) Le plus incompréhensible, conséquence du point précédent, fut son refus d'intervention au Mali. Pourquoi laissa t-il les islamistes se renforcer puis coiffer les Touareg du MNLA alors que nos intérêts nationaux, notamment en ce qui concerne l'uranium du Niger, étaient directement engagés dans la région ?

www.bernard-lugan.com

lundi 6 octobre 2014

ONLR le 05 octobre 2014

Et encore une de plus.

Actions du 30 août 2013 au 05 octobre 2014


Actions du 01 mai 2012 au 06 mai 2013

Fier d'être sur la photo

On Ne Lâche Rien !